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Newsletter n° 768 du 22 octobre 2017
 


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SOMMAIRE

Actualités professionnelles
La Sécurité sociale
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
Maladie
Références CMU n° 69. Tendances contrastées sur la CMU-C et l'ACS à fin juillet 2017, annonce le Fonds
Les dépenses d'assurance maladie du régime général en hausse de 2,9 % sur un an, à fin septembre 2017
Recouvrement - emploi - assurance chômage
Le gouvernement s'attaque au volet « sécurité » de la réforme du modèle social français
Famille
La CNAF présente les dépenses des prestations légales versées par les Caf entre 2015 et 2016
La prime d'activité poursuit sa progression
Retraites - personnes âgées - dépendance
La retraite pourrait être plus difficile pour les générations post baby-boom
Les vrais revenus des retraités
Le rapport de l'IGAS et de l'IGA sur l'évaluation du volet "domicile" de la loi Vieillissement


Actualités générales
Actualité santé
Etude du Snitem sur les délais d'attentes pour une IRM. Malgré l'installation de nouveaux équipements, la situation ne s'améliore pas
Marché de la complémentaire santé et de la prévoyance 2016 : hausse du collectif en santé, de l'individuel en prévoyance
La France qui était le principal producteur de médicaments en Europe il y a dix ans, n'est plus qu'au quatrième rang
Actualité sociale et économique
Emmanuel Macron lance le chantier de la future "stratégie de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes"
Financement des allocations de solidarité. Le Premier ministre peine à calmer la fronde des départements
L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux
Un nouveau site pour la 11e édition du Défi Autonomie
Veille réglementaire
Autres publications retenues

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ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

La Sécurité sociale

L'emploi à la Sécu

L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
21/10/17 - Le SNPDOS CFDT a mis en ligne un article sur le projet de réorganisation du service médical, le SMMOP (Service Médical : Mission, Organisation et Performance), jugé insuffisamment abouti par le syndicat.
Le SNFOCOS, dans sa « Lettre de la Michodière » n° 34-2017 du 19 octobre, se penche à nouveau sur ce fameux séminaire organisé les 10 et 11 octobre par la direction du RSI avec un titre "Bal tragique au Paxton - 1 mort". Madame LIGNOT LELOUP, Directrice de la Sécurité Sociale, a reçu mardi 17 octobre 2017 l'intersyndicale Agents de direction du Régime général, entourée de ses sous-directeurs concernés. La lettre syndicale mais aussi le SNADEOS CFTC reproduisent le communiqué de l'intersyndicale suite à cette première rencontre.

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Maladie

Références CMU n° 69. Tendances contrastées sur la CMU-C et l'ACS à fin juillet 2017, annonce le Fonds
19/10/17 - Le dernier numéro de la lettre du Fonds CMU, "Références", vient de sortir en ligne. À la une de ce numéro, la revalorisation des montants maximaux des dépassements applicables aux bénéficiaires de la CMU-C pour les soins prothétiques dentaires et l'application de ces tarifs aux bénéficiaires de l'ACS. De nouveaux tarifs plafonds ont été définis par règlement arbitral (arrêté du 29 mars 2017). Souhaitant renouer le dialogue social avec la profession, la nouvelle ministre de la Santé a annoncé le report de l'entrée en vigueur des dispositions générales du règlement arbitral, du 1er janvier 2018 au 1er janvier 2019. Mais les mesures permettant d'améliorer la couverture des bénéficiaires de la CMU-C et de faire bénéficier les bénéficiaires de l'ACS de tarifs plafonnés sur les prothèses dentaires et l'orthodontie ont été maintenues, avec une entrée en vigueur, comme prévu, au 1er octobre 2017. Bonne nouvelle pour ces derniers, leurs restes à charge baisseront pour tous les actes prothétiques dentaires, et seront même nuls pour une bonne partie des actes.
Comme à son habitude, la lettre communique les dernières données chiffrées de la CMU-C et de l'ACS arrêtées au 31 juillet 2017.
Concernant la CMU-C, il est constaté une baisse de 1 % du nombre de bénéficiaires par rapport au mois de juillet 2016, nombre estimé à 5,455 millions tous régimes confondus. Cette baisse est toujours portée par le régime général, en retrait de 1,7 %, alors que le RSI et le régime agricole se maintiennent en hausse, respectivement de 6,7 % et de 2,4 %. La baisse du coût moyen par bénéficiaire dans le régime général se confirme à 412 € (- 1,3 % sur un an.
Les effets de la réforme de l'ACS semblent perdurer. Le nombre de bénéficiaires du dispositif, réformé en juillet 2015, continue de progresser de manière conséquente. 1,52 million de personnes ont ainsi reçu une attestation ACS sur les douze derniers mois (à fin juillet 2017), soit une progression de 7,3 % par rapport à l'année précédente, note la lettre Références. Le nombre de personnes couvertes par un contrat ACS s'élève désormais à 1,165 million fin juillet 2017, en hausse de 8,8 % en référence à juillet 2016. La répartition des personnes protégées par type de contrat n'évolue quasiment pas dans le temps : à fin juillet 2017, le contrat C reste prédominant (40 % des utilisateurs).
Au premier semestre 2017, l'assiette globale de la TSA finançant le Fonds CMU-C est en hausse de 6,3 % par rapport au premier semestre 2016), dont + 2,7 % au titre de l'évolution à champ constant. La recette de TSA affectée au Fonds est en hausse de 26,8 % par rapport au premier semestre 2016, soit un rendement supplémentaire à hauteur de 306 millions d'euros. Cette hausse très importante découle essentiellement des effets de la LFSS 2017.
> Références CMU n° 69 - 19 octobre 2017

Les dépenses d'assurance maladie du régime général en hausse de 2,9 % sur un an, à fin septembre 2017
21/10/17 - Sur les douze derniers mois, les dépenses remboursées par le Régime général dans le champ de l'ONDAM sont en hausse à fin septembre 2017 de 2,9 % en données CJO-CVS, un chiffre en légère progression par rapport à fin août (+ 2,8 %). La hausse sensible des dépenses se poursuit mois après mois : + 2,6 % à fin juin, + 2,2 % à fin mai. Dans le détail, les dépenses de soins de ville augmentent en rythme annuel de 3,3 %, contre + 3,4 % le mois précédent. Ainsi, les soins de généralistes et de spécialistes évoluent en rythme annuel respectivement de 2,5 % (mise en place des mesures tarifaires de la convention) et de + 3,3 %. Les remboursements de soins d'auxiliaires médicaux sont en hausse de 4,3 %. Cette dynamique se retrouve principalement dans l'évolution des soins infirmiers (+ 4,7 %) alors que la progression des soins de kinésithérapie est de + 3,6 %. Les remboursements d'analyses médicales sont stables (+ 0,4 %) de même que les indemnités journalières (+ 4,6 %) et les remboursements de transport (+ 5,3 % au cours des douze derniers mois). L'évolution des remboursements de médicaments délivrés en ville est toujours en mode positif (+ 0,9 % en rythme annuel). La rétrocession hospitalière atteint à fin septembre 2017 les + 10,4 % en rythme annuel. Les remboursements de médicaments (rétrocession incluse) augmentent ainsi de + 2,1 % sur les douze derniers mois. L'évolution des remboursements au titre de la LPP reste très forte à + 5,7 %.
Toujours en année complète mobile, les dépenses des établissements sont en hausse sur douze mois de 1,4 % pour le public, de 1,4 % pour le privé et de 7,8 % pour le médico-social.
> Le dernier communiqué sur l'évolution des remboursements de soins effectués par le régime général à fin septembre 2017 -  19 octobre 2017

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Recouvrement - emploi - et assurance chômage

Le gouvernement s'attaque  au volet « sécurité » de la réforme du modèle social français
17/10/17 - La flexisécurité voulue par le nouvel exécutif avec les ordonnances « Travail » ne repose pour l'instant que sur la flexibilité. Le volet « sécurité » de la réforme du modèle social français est à venir : investissement dans les compétences, nouvelle réforme de la formation professionnelle (les dernières datant de 2009 et 2014) et création de l'assurance chômage universelle. Les premières concertations sur la formation professionnelle, l'apprentissage et l'assurance chômage ont eu lieu les 12 et 13 octobre 2017 à l'Elysée. Le Premier ministre a pris le relais les 17 et 19 octobre en recevant en échanges bilatéraux les partenaires sociaux. D'autres consultations suivront, du 20 au 25 octobre au ministère du Travail. Le gouvernement souhaite achever l'ensemble des discussions fin janvier 2018 pour présenter un projet de loi commun aux trois thèmes mi-avril, avec une adoption définitive au Parlement l'été 2018.
Invité de TF1 dimanche 15 octobre, sa première intervention télévisée depuis sa prise de fonctions, Emmanuel Macron s'est livré à une longue explication de son action. Dans son entretien télévisé, le président de la République a ainsi précisé qu'il souhaitait "donner un vrai statut à l'apprenti", mettre en place des aides de la part de l'Etat "pour alléger le coût pour l'employeur et pour que l'apprenti puisse vivre dignement", et créer une "vraie reconnaissance" du maître d'apprentissage. Il veut réorienter la formation vers celles et ceux "qui en ont le plus besoin", et former beaucoup plus les chômeurs. 15 milliards d'euros sur cinq ans sont prévus par le gouvernement dans son « Grand Plan d'investissement 2018-2022 » de 57 milliards, pour former les plus jeunes, les moins qualifiés et les chômeurs de longue durée. Concernant l'assurance chômage, le gouvernement prévoit que, dès 2018, le régime ne soit plus uniquement financé par les cotisations sociales mais aussi par la CSG et qu'il passe d'une gestion paritaire par les partenaires sociaux à une gestion tripartite avec l'Etat. Au vu de son coût, l'extension de l'assurance chômage sera moins généreuse que prévu pendant la campagne. Le salarié démissionnaire qui souhaitera en bénéficier devra avoir un « projet professionnel ». En bénéficier tous les cinq ans n'est pas encore acquis. Le président s'est aussi projeté dans le troisième acte social, annonçant une réforme de l'intéressement et de la participation. "Je veux qu'en 2018 on puisse avoir un vrai débat sur ce point", a-t-il lancé.
Mais ce que retient la presse du projet de réforme de l'assurance chômage, c'est qu'il prévoit de passer d'un taux de cotisation patronal fixe (4,05 %) à un taux variable selon le « coût » que chaque employeur fait supporter à l'Unédic. Pour Les Echos, "c'est un véritable big bang qui s'annonce sur le marché de l'emploi". Le gouvernement veut freiner la précarisation du marché du travail avec la mise en place d'un bonus-malus visant à freiner l'utilisation de contrats de courte durée qu'il s'agisse de CDD, d'intérim ou d'intermittence. Comme le fait remarquer le journal économique, le système, éprouvé aux Etats-Unis, est reconnu pour son effet sur le marché de l'emploi. Un système qui fonctionne déjà en France pour les risques professionnels. Face à la menace d'une modulation des taux de cotisations à l'assurance chômage, le Medef répond par une autre menace : quitter la table de l'Unédic. Pas sûr que cela fasse trembler Emmanuel Macron, qui a longtemps penché pour nationaliser purement et simplement l'assurance chômage avant de mettre de l'eau dans son vin, écrit encore "Les Echos".
> Concertations sur la formation professionnelle, l'apprentissage et l'assurance chômage : vers un projet de loi mi-avril 2018 - Localtis.info 16 octobre 2017
> Entreprises : les contrats courts bientôt surtaxés - Les Echos 16 octobre 2017
> Bonus-malus : aux Etats-Unis, un système qui incite à ne pas licencier - Les Echos 16 octobre 2017
> Bonus-malus sur les contrats courts : le « niet » du patronat - Les Echos 17 octobre 2017

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Famille

La CNAF présente les dépenses des prestations légales versées par les Caf entre 2015 et 2016
17/10/17 - Les Caf et les caisses MSA ont versé 84,3 Mds € de prestations légales en 2016 (+3,4% par rapport à 2015 soit 2,7 Mds €). "Cette évolution résulte des aides relatives à la solidarité et  au soutien à l'activité" financées par l'Etat ou les départements, souligne la CNAF dans sa publication dans l'E-ssentiel n° 175.  Elles atteignent ainsi 24,6 Mds € soit 30 % de l'ensemble. Ces prestations ont fait l'objet d'une importante réforme avec la mise en place de la prime d'activité au 1er janvier 2016 (+14,8 % des dépenses).
A l'inverse, les dépenses du Fonds national des prestations familiales (prestations conditionnées à la présence d'enfant) diminuent de 1,2 % entre 2015 et 2016 suite aux réformes de 2014 et 2015 et "de la baisse récente de la natalité et du recours aux dispositifs d'interruption de l'activité". Les dépenses dédiées à l'enfance et la jeunesse sont en recul (- 1,0 %), en lien notamment avec la mise en place de la modulation des allocations familiales selon le niveau de ressources des foyers au 1er juillet 2015.
Avec 18,1 milliards d'euros, les aides au logement, financées par le fonds national d'aide au logement (Fnal), représentent 21 % de la masse financière totale versée en 2016. Elles connaissent une très légère progression par rapport à 2015 (+ 0,3 %), suite à une faible revalorisation des barèmes et à la mise en place de mesures d'économie.
> Une croissance soutenue des dépenses de prestations légales entre 2015 et 2016 - l'E-ssentiel n° 175 - octobre 2017

La prime d'activité poursuit sa progression
20/10/17 - Cette prestation, née en 2016 de la fusion entre la prime pour l'emploi et le RSA activité, vise à soutenir l'activité des travailleurs modestes en augmentant leur pouvoir d'achat. Entre juin 2016 et juin 2017, le nombre de ses bénéficiaires est passé de 2,37 à 2,57 millions de foyers résidant en métropole et dans les Dom, soit une augmentation de 8,5 %. Au total, elle concerne 5,21 millions de personnes, dont un peu moins de 2 millions d'enfants. Après avoir connu une relative stabilité durant deux trimestres consécutifs, les effectifs totaux progressent de 63 000 bénéficiaires par rapport à mars 2017. Au cours du second trimestre 2017, les Caf ont versé près de 1,28 milliard d'euros de prime d'activité, contre 1,20 milliard d'euros au trimestre précédent. Les masses financières correspondant à cette prestation connaissent ainsi une hausse particulièrement dynamique ce trimestre, alors que le nombre de bénéficiaires progresse plus modérément. Cette évolution résulte notamment de l'augmentation du montant moyen de prime versé, qui passe de 156 euros à 163 euros entre fin mars et fin juin 2017
Entre fin mars et fin juin 2017, le renouvellement des foyers allocataires est moins important que les trimestres précédents. Ainsi, le nombre de fins de droit est en forte baisse (485 000 sorties contre 560 000 au trimestre précédent), alors qu'il progressait chaque trimestre depuis la création de la prime d'activité en lien avec l'augmentation du nombre de bénéficiaires. Les ouvertures de droits marquent, quant à elles, un repli plus limité (547 000 entrées contre 577 000) après trois trimestres de stabilité. 20 % des entrants étaient allocataires au trimestre précédent du RSA qui voit ses bénéficiaires en recul de 2,5 % sur un an. Cette double évolution (augmentation de la prime d'activité et légère baisse du RSA) illustre la lente fragmentation du marché du travail.
Le gouvernement a prévu d'augmenter progressivement le montant mensuel de la prime d'activité pour atteindre une hausse de 80 euros au niveau du Smic en 2022. La première revalorisation de 20 euros interviendra en octobre 2018.
> Les foyers bénéficiaires de la prime d'activité : 2,57 millions fin juin 2017 - Prime d'activité conjoncture n° 6 - septembre 2017

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Retraites - personnes âgées - dépendance

La retraite pourrait être plus difficile pour les générations post baby-boom
18/10/17 - Le nouveau rapport de l'OCDE « Preventing Ageing Unequally » (« Prévenir le développement des inégalités avec l'âge »), publié le 18 octobre 2017, montre que les jeunes générations feront face à des risques accrus d'inégalité à un âge avancé par rapport aux retraités actuels. L'âge sera vécu de manière radicalement différente pour les générations nées à partir des années 60 (générations post-baby-boom), sous l'effet de l'allongement de la durée de vie, de la diminution de la taille des cellules familiales, du creusement des inégalités tout au long de la vie active et des réformes qui ont réduit les pensions de retraite. Certains groupes font face à des risque élevés de pauvreté pendant la vieillesse.
Le rapport en anglais est complété de notes par pays dont celle de la France. Bien que notre pays va vieillir rapidement, le rythme devrait être beaucoup plus lent que dans la plupart des autres pays de l'OCDE grâce à un taux de fécondité relativement élevé. Dans le même temps, la France est l'un des rares états où les inégalités des revenus n'ont pas augmenté d'une génération à l'autre. Les personnes âgées sont dans une situation favorable par rapport aux autres groupes d'âge et pays de l'OCDE. Les taux de pauvreté relative des personnes âgées sont parmi les plus bas avec l'Islande et les Pays-Bas mais le niveau des inégalités de revenus parmi les 65 ans et plus est proche de la moyenne OCDE. Ces performances relativement bonnes sont associées à des dépenses de retraite élevées, qui résultent également d'une forte espérance de vie à un âge avancé – reflet du bon état de santé général de la population - et d'une sortie précoce du marché du travail (60,2 ans contre une moyenne OCDE de 64,2 ans). Avec les réformes successives au cours des 25 dernières années, les niveaux de pensions futures ont été réduits et en 2050 les taux de remplacement devraient être inférieurs d'environ 15 % à ce qu'ils sont aujourd'hui.
Alors que pour les générations nées jusqu'à la fin des années 1950, l'emploi tout au long de la vie était supérieur à la moyenne de l'OCDE, la France a connu une baisse plus marquée pour les générations nées depuis 1960. Les plus jeunes générations connaissent en plus grand nombre des périodes de chômage ou des conditions instables sur le marché du travail. "Si la France ne parvient pas à résoudre les problèmes rencontrés par les jeunes et les travailleurs âgés peu instruits, l'inégalité risque de s'aggraver au cours de la retraite et les répercussions seront amplifiées par le vieillissement de la population", écrit l'OCDE. Dans ce contexte, l'organisation préconise de "mieux lutter contre les inégalités dans le système éducatif, de faciliter la transition entre l'école et le travail, de limiter l'impact de la perte d'emploi, de lutter plus efficacement contre le chômage de longue durée et d'éliminer les obstacles à la rétention et à l'embauche des travailleurs âgés. Si des mesures décisives ne sont pas prises, les systèmes de soutien des personnes âgées pourraient devoir faire face à des inégalités significativement plus importantes, ce qui rendrait plus nécessaire d'accroître le rôle de leurs composantes redistributives".
> Le rapport et les notes par pays sont disponibles sur le site de l'OCDE
> Accès à la note sur la France

Les vrais revenus des retraités
18/10/17 - A partir d'un article du Pèlerin magazine, le journal La Croix, dans son édition du 16 octobre 2017, reprend les principaux chiffres sur les revenus des 16,7 millions de personnes retraitées issus des différentes études qui existent sur le sujet. La DREES, qui ne retient que la pension directe, estime la pension moyenne d'un retraité français, en 2015, à 1 376 euros bruts, soit 1 283 euros nets. Les disparités sont très importantes selon la profession exercée et le nombre d'années cotisées. En 2015, la pension brute moyenne était de 2 280 euros pour les fonctionnaires civils d'État,  2 120 euros pour les affiliés aux régimes spéciaux, 1 220 euros pour les salariés du régime général et jusqu'à 710 euros pour les artisans, 600 euros pour les agriculteurs et 500 euros pour les commerçants !
Si on tient compte des pensions de réversion, des revenus complémentaires que touchent certains (loyers, placements, aides sociales, salaires pour ceux qui ont une activité à temps partiel…), comme le fait l'INSEE, le niveau de vie mensuel moyen d'un retraité, tous revenus confondus, passe à 2 049 euros, contre 2 062 euros pour un actif. L'Institut estime que cette catégorie de la population est la moins touchée par la pauvreté. 7,6 % d'entre eux (un peu plus d'un million de personnes) vivent avec moins de 1 008 euros par mois contre 14,1 % pour le reste de la population. Autre fait notable : les retraités d'aujourd'hui font partie de la « génération pivot », c'est-à-dire qu'ils dépensent beaucoup pour leurs enfants, leurs petits-enfants mais aussi désormais, du fait de l'allongement de la durée de vie, pour leurs parents. L'ampleur de ce phénomène, inédite en France, pèse indubitablement sur leur niveau de vie.
> L'article de La Croix 16 octobre 2017

Le rapport de l'IGAS et de l'IGA sur l'évaluation du volet "domicile" de la loi Vieillissement
18/10/17 - L'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l'Inspection générale de l'administration (IGA) ont réalisé une mission d'évaluation du volet «  domicile  » de la loi du 28 décembre 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement (dite loi ASV). Leur rapport daté de septembre 2017 vient d'être mis en ligne sur le site de l'IGAS. La loi ASV comporte plusieurs dispositions visant à améliorer la qualité de la prise en charge des personnes âgées en perte d'autonomie et l'accessibilité des services nécessaires pour cela. S'appuyant sur des investigations menées dans 17 départements, la mission dresse un bilan qui apparaît assez mitigé, notamment sur leurs modalités de mise en œuvre. Leur application se révèle souvent très complexe, tant pour les bénéficiaires que pour les financeurs et organisateurs. Ainsi, les rapporteurs soulignent le "caractère progressif et hétérogène" des mesures de revalorisation de l'APA selon les départements, qui ont eu relativement peu de temps pour s'adapter à leurs nouvelles obligations. Conséquence : "Les financements prévus pour compenser le coût de mise en œuvre des mesures APA à domicile de la loi n'ont pas été mobilisés à hauteur des prévisions". Toujours sur la réforme de l'APA, le rapport pointe aussi les difficultés de concrétisation du libre choix laissé aux personnes âgées.
Si les mesures concernant les Saad et les Spasad sont jugées de façon plus positive, la mise en place de la conférence des financeurs s'est faite "de façon inégale dans les départements". La nature des aides individuelles éligibles est "peu lisible" et les conditions d'octroi de ces aides sont fondées "sur des critères discutables, qui doivent être simplifiés".
Au final, la mission Igas-IGA constate que malgré l'intérêt suscité par plusieurs des mesures de la loi Vieillissement, il subsiste des difficultés sur le terrain, liées à la conjonction de trois phénomènes : le caractère insuffisant des délais de mise en œuvre, la complexité des mesures, "qui peut freiner leur mise en œuvre et limiter leur impact effectif sur les personnes âgées", et l'hétérogénéité du déploiement par les départements, "qui s'explique à la fois par des politiques différentes de prise en charge des personnes âgées avant la loi et par des différences démographiques et économiques".
La mission formule plusieurs recommandations de simplification concernant notamment la compensation des charges nouvelles des départements et les obligations de procédures (redondantes) imposées aux services d'aide et d'accompagnement à domicile en matière d'évaluation. Enfin, elle note que la question des aidants doit s'envisager de façon large en englobant les personnes en situation de handicap et les personnes vivant avec une maladie chronique invalidante. Cela pourrait prendre la forme d'un plan propre aux « aidants ».
> Évaluation de la mise en œuvre de la loi d'adaptation de la société au vieillissement pour le volet domicile - A-C.Bensadon et C.Daniel (IGAS) - F.Scarbonchi (IGA) - Rapport mis en ligne le 16 octobre 2017

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ACTUALITÉS GÉNÉRALES
Actualité santé

Etude du Snitem sur les délais d'attentes pour une IRM. Malgré l'installation de nouveaux équipements, la situation ne s'améliore pas
16/10/17 - A l'occasion des Journées Françaises de Radiologie (JFR) du 13 au 16 octobre 2017 au Palais des Congrès à Paris, le Syndicat National de l'Industrie des Technologies Médicales (SNITEM) a rendu public les chiffres 2017 sur les délais d'attentes pour une IRM. L'étude de l'Institut Cemka-Eval - réalisée pour le SNITEM - fait encore une fois un constat sévère sur le délai moyen d'obtention d'une IRM "urgente" de 34 jours, contre 30,6 en 2016 et 30,3 en 2015, malgré l'installation de 67 nouveaux appareils cette année.
Cette enquête sur les délais est réalisée systématiquement depuis 2003 sur l'ensemble des services ou cabinets de radiologie disposant d'une IRM. Entre le 1er janvier 2003 et le 1er janvier 2017 , le parc d'équipements IRM soumis à autorisation a  fortement progressé, passant d'environ 230 appareils à 906 appareils installés en France métropolitaine. Pour autant le délai d'attente moyen pour un examen IRM en cancérologie en France métropolitaine s'est stabilisé autour de 30 jours en moyenne ces dernières années. Ce délai reste, globalement, bien supérieur aux objectifs fixés dans les différents Plans nationaux. On peut rappeler que le Plan Cancer 2014-2019 préconise ainsi une optimisation de l'utilisation et une adaptation du parc d'IRM, nécessaires pour réduire à un maximum de 20 jours le délai moyen d'accès à une IRM. Dans le même temps, les différentes études réalisées ont mis en évidence l'existence d'inégalités régionales considérables, tant en termes de taux d'équipements par million d'habitants variant du simple au double selon les régions, que de délais d'obtention d'un rendez-vous. Il existe donc des situations locales encore plus alarmantes se traduisant par des pertes de chance pour certains patients, conclut l'étude.
> Téléchargez l'étude Cemka Eval pour le Snitem - septembre 2017

Marché de la complémentaire santé et de la prévoyance 2016 : hausse du collectif en santé, de l'individuel en prévoyance
17/10/17 - Dans un communiqué commun, les trois familles d'assureurs, FNMF, CTIP et FFA ont fait le bilan de l'année 2016 du marché de la complémentaire santé et de la prévoyance. Un marché qui a connu une croissance de 1,6 % en 2016, soit un volume de cotisations de 56,7 milliards d'euros. Mais derrière cette progression contenue se mêlent des tendances différentes selon les marchés et les acteurs. Les contrats santé et prévoyance collectifs ont progressé de 2,6 % (contre 0,6 % pour les contrats individuels) et représentent la moitié des cotisations (28,3 milliards d'euros en 2016).
Depuis le 1er janvier 2016, tous les employeurs du secteur privé ont l'obligation de souscrire et proposer à l'ensemble de leurs salariés une complémentaire santé d'entreprise. Ces contrats collectifs doivent être financés à minima à 50 % par l'entreprise et les garanties devront respecter un « panier de soins » minimum. Avec sa réforme, l'État tablait sur une inversion du rapport 60 % individuel / 40 % collectif et un meilleur accès aux soins, notamment en réduisant le coût de l'assurance. Actuellement, selon le niveau de cotisations, la part des contrats collectifs serait de 46,6 % contre 53,4 % pour les contrat individuels. L'année 2017 devrait connaître une évolution plus marquée.
Le marché de la complémentaire santé a faiblement évolué en 2016 : le chiffre d'affaires était de 34,858 milliards d'euros, soit une progression de +1,4 % par rapport à 2015 alors que l'évolution attendue était de l'ordre de 3 %. Les mutuelles arrivent en tête des cotisations. Cette évolution morose du marché s'explique par la montée en puissance des contrats collectifs, qui ont un niveau de cotisations moins élevé que les contrats individuels, la mise en place des « contrats responsables », qui a probablement suscité une pause dans la progression des cotisations, une augmentation de la prise en charge des dépenses par les régimes de base (+1,1 % en 2016) à hauteur de 77 % (patients en ALD, etc.), une concurrence accrue entre les acteurs et certaines pratiques de sous-tarification qui ont sans doute pesé sur le volume des cotisations, rapporte Prévissima.
Le marché de la prévoyance a augmenté de 1,7 % au titre de l'année 2016 (soit 20,5 milliards d'euros de cotisations). Ce sont les contrats individuels (+5,5 %) et non les contrats collectifs (-1,2 %) qui tirent le marché à la hausse. Les contrats collectifs restent tout de même prédominants (56 % des cotisations). Les sociétés d'assurances dominent largement le marché devant les IP.
> En 2016, le marché de la complémentaire santé et de la prévoyance a été porté par les contrats collectifs - Mutualité française 17 octobre 2017
> Complémentaire santé d'entreprise : un bilan 2016 en demi-teinte - Prévissima 17 octobre 2017
> Accès aux soins : Ctip, FFA et FNMF mobilisés sur le reste à charge zéro - L'Argus de l'assurance 16 octobre 2017

La France qui était le principal producteur de médicaments en Europe il y a dix ans, n'est plus qu'au quatrième rang
18/10/17 - Chaque année, le secteur pharmaceutique français tire la sonnette d'alarme. Mais cette fois, c'est l'alerte rouge, rapporte "Les Echos". Commercialisation, production et développement clinique..., la filière française du médicament est en recul sur tous les fronts, martèlent les acteurs du secteur. Le chiffre d'affaire du médicament en France stagne autour de 53 milliards d'euros depuis plusieurs années, alors qu'il est en croissance dans les autres pays européens. La faute à la politique de maîtrise des dépenses de santé qui a fait peser, ces dernières années, la moitié des économies sur le secteur du médicament, explique Marc de Garidel, président du G5, un cercle de réflexion réunissant les patrons de 8 laboratoires français (Sanofi, Servier, bioMérieux, Guerbet, Ipsen etc.). Mais pas seulement. Une fois le feu vert européen obtenu, il faut en France, 405 jours en moyenne, pour qu'un médicament obtienne un prix, condition de sa mise sur le marché, contre 46 jours en Allemagne, ce qui nuit à l'attractivité du marché français. Les chiffres de 2016 du développement clinique sont alarmants. La France n'a participé qu'à 20 % des études menées en Europe contre 27 % en 2012 et 42 % en 2008. En cause, principalement, une Agence nationale de sécurité du médicament en sous-effectifs et une réglementation des conflits d'intérêts qui la prive d'experts ce qui freine la mise en place des essais cliniques, dénoncent les industriels. Côté production, la France qui était le principal producteur de médicaments en Europe il y a dix ans, n'est plus qu'au quatrième rang derrière la Suisse, l'Allemagne et l'Italie. Les membres du G5 proposent leurs mesures de sauvegarde : prise en compte des investissements industriels lors de la fixation des prix, soutien à l'exportation, rattachement au Premier ministre du comité de fixation des prix (CEPS) pour une meilleure prise en compte du point de vue industriel, etc...
Les Echos explique pourquoi l'Italie fait mieux que la France bien que ce pays mène, lui aussi, une politique de réduction des dépenses publiques de santé qui impacte à la baisse le prix des produits.
> Médicament : la filière française tire la sonnette d'alarme - Les Echos 18 octobre 2017
> Médicaments : pourquoi l'Italie fait mieux que la France - Les Echos 18 octobre 2017

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Actualité sociale et économique

Emmanuel Macron lance le chantier de la future "stratégie de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes"
17/10/17 - A l'occasion de la 30e journée mondiale du refus de la misère, le président de la République a annoncé mardi 17 octobre, lors d'une visite de la crèche de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) en compagnie de la ministre des Solidarités, une nouvelle politique de lutte contre la pauvreté, en se focalisant sur les enfants et les jeunes qui vivent dans des familles démunies. Le taux de pauvreté frôle 20 % chez les enfants (3 millions d'enfants) contre 14 % dans l'ensemble de la population.
Pas de mesures concrètes à ce stade mais le lancement d'une "concertation" de six mois en vue d'élaborer la stratégie qui sera pilotée par un délégué interministériel (à nommer). La présentation d'un plan d'action est attendue au printemps 2018. La démarche répond à la question de la prolongation du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale adopté en 2013. Elle permet aussi de renforcer le volet social de l'action du président et du gouvernement.
L'élaboration de cette stratégie, qui doit être conçue dans une approche "rénovée et plus territorialisée", figure dans la "feuille de route" adressée par le Premier ministre à Agnès Buzyn au début de l'été et rendue publique il y a quelques semaines, souligne Localtis.info. Si le plan d'action reste à venir, les grands thèmes qui devraient y être abordés sont désormais connus : la prévention de la pauvreté, le repérage et les actions d'accompagnement des personnes en difficulté, la lutte contre la grande pauvreté notamment des familles monoparentales et le renforcement de la gouvernance pour faire remonter les initiatives du terrain. La future stratégie intègrera une forte dimension sur l'accès aux droits. Agnès Buzyn a annoncé que le gouvernement devrait prolonger la plupart des mesures du plan Pauvreté du précédent gouvernement, à commencer par la garantie jeunes.
Il s'agit de "favoriser l'égalité des chances", de favoriser "une approche préventive" de lutte contre la pauvreté et l'exclusion" et de mieux accompagner les personnes qui "essaient de sortir de la pauvreté", a précisé la ministre des Solidarités. Cette "approche renouvelée" partira "d'initiatives locales" et sera "interministérielle", avec les politiques du logement, de l'éducation nationale, du travail et de la formation.
ATD Quart Monde, porte-parole du « monde associatif », prévient : "Sans des moyens financiers à la hauteur, cette concertation débouchera sur des vœux pieux ou sur des actions à faible portée dont les plus pauvres ne bénéficieront pas".
Le taux de pauvreté a reculé l'an dernier, selon une première estimation publiée par l'INSEE le 17 octobre. En 2016, 13,9 % des Français vivaient dans un ménage dont le niveau de vie se situait sous le seuil de pauvreté, contre 14,2 % en 2015. "Le taux de pauvreté en 2016 serait ainsi inférieur de 0,7 point à son point haut de 2011, mais supérieur de 0,7 point à son niveau d'avant la crise de 2008". Parallèlement, les inégalités auraient aussi légèrement baissé. L'indice de Gini diminuerait de 0,002, pour atteindre 0,290 en 2016, après deux années consécutives de hausse. Les prestations sociales (minima sociaux, prestations familiales, allocations logement et prime d'activité) et les prélèvements directs expliqueraient l'essentiel de la baisse de la pauvreté monétaire, explique l'Institut.
> Plan Pauvreté : un discours de la méthode, en attendant les mesures... - Localtis.info 17 octobre 2017
> Estimation avancée du taux de pauvreté et des indicateurs d'inégalités - INSEE Focus n° 96 - 17 octobre 2017

Financement des allocations de solidarité. Le Premier ministre peine à calmer la fronde des départements
20/10/17 - Au congrès des départements de France, à Marseille, vendredi 20 octobre, Édouard Philippe a annoncé la mise en place prochaine d'un fonds d'urgence exceptionnel pour accompagner les conseils départementaux confrontés à de fortes difficultés financières dans le versement de leurs allocations individuelles de solidarité. Leur système de pilotage et de financement "doit être revisité […] à court terme”", a-t-il ajouté lors de son discours de clôture de l'événement. “Nous avons quelques mois devant nous pour concrétiser des propositions de réforme dans le cadre du projet de loi de finances pour 2019”, a déclaré le Premier ministre, sans pour autant préciser si la position officielle du gouvernement penchait soit vers la recentralisation du financement du RSA notamment, soit vers un renforcement de la compensation pour les départements. Autre avancée sur le financement de l'accueil des mineurs étrangers non accompagnés (MNA), qui coûte 1 milliard d'euros aux départements cette année selon l'ADF, Édouard Philippe a affirmé que “l'État assumera l'évaluation et l'hébergement d'urgence des personnes se déclarant mineures”. Des crédits d'un montant de 132 millions d'euros ont déjà été inscrits dans le projet de loi de finances pour 2018. Une mission d'expertise devrait être engagée sur le sujet.
"Le compte n'y est pas», mais…". Le président de l'Assemblée des départements de France (ADF), Dominique Bussereau, s'est montré réservé après la visite du chef du gouvernement. "Nous avons des pistes de négociations, mais pas de solution de fond", a jugé le président tout en se félicitant que le Premier ministre "ne soit pas venu dire niet' aux exigeantes revendications des départements. Un constat somme toute encourageant pour Edouard Philippe, sorti nettement plus critiqué du congrès des régions quelques semaines plus tôt.
> Le gouvernement peine à satisfaire les départements - Acteurs publics 20 octobre 2017
> Édouard Philippe peine à calmer la fronde des départements - Le Figaro 21 octobre 2017
> Discours de M. Edouard Philippe au Congrès de l'Assemblée des départements de France - Gouvernement.fr - 20 octobre 2017

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L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux

Un nouveau site pour la 11e édition du Défi Autonomie
20/10/17 - Pour la onzième année consécutive, l'événement national Défi Autonomie est organisé à Saint-Etienne. Cette édition se tiendra, les 4 et 5 décembre 2017 au centre de congrès Fauriel sous le patronage de la ministre Agnès Buzin. A cette occasion, le président de l'association Senior Autonomie, Alain Poulet, a lancé une nouvelle version du site internet, une page Facebook et un compte tweeter. Enfin, une web télé fonctionnera durant toute la durée du colloque, des salons, des ateliers. A noter que cette manifestation accueille gratuitement le public sur inscription en ligne.
> Le site avec le programme du Colloque 2017 "Vieillir chez soi : outils et perspectives"

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Veille réglementaire

Sécurité sociale

  • Arrêté du 10 octobre 2017 fixant pour l'année 2017 les ressources d'assurance maladie versées sous forme de dotations ou forfaits annuels au service de santé des armées, JO du 19/10/17
  • Arrêté du 26 septembre 2017 fixant le modèle du formulaire « Déclaration d'accident du travail ou d'accident de trajet », JO du 21/10/17
    Arrêté du 26 septembre 2017 fixant le modèle du formulaire « Attestation de salaire délivrée par l'employeur dans le cas d'un arrêt de travail se prolongeant au-delà de six mois »

Santé - social

Autres publications et informations retenues

Agenda

  • Les partenaires sociaux gestionnaires de l'Agirc et de l'Arrco se retrouveront les 8 et 17 novembre prochains en vue de négocier, d'ici à la fin de 2017, un accord portant création du régime unifié de retraite complémentaire des salariés du secteur privé. Comme prévu par l'ANI du 30 octobre 2015, qui a défini un cadre assez précis à cette négociation, le régime unique doit être en place au 1er janvier 2019.
  • Participez au challenge Silver Awards !
    L'Assurance retraite Île-de-France organise, en partenariat avec Silver Valley, la 2e édition du concours Silver Awards les 17 et 18 novembre, à l'École nationale supérieure des Arts et métiers (Ensam). Vous avez plus de 55 ans ? Vous êtes dynamique, curieux, impliqué et aimez être au contact des jeunes générations ? Participez à cette 2e édition en tant que représentant des usagers

Statistiques - chiffres - classements - prix

  • Healsylife et DiabNext sont les deux grands gagnants du Hackathon Diabète organisé par l'Assurance maladie. Un grand bravo à eux !
    Parmi les 5 finalistes sélectionnés pour la finale, le jury a désigné le 16 octobre 2017 comme gagnant... Healsylife et DiabNext ex aequo
    - L'application smartphone d'Healsylife prédit la glycémie en temps réel, alerte pour les hypo et hyperglycémies
    - DiabNext, un dispositif qui permet d’enregistrer automatiquement les mesures de suivi d’un patient diabétique dans son carnet d’auto-surveillance
    Plus de détail
  • Premier recul du nombre de magasins d'optique en France au 1er semestre 2017
    C'est du jamais-vu. Après dix années de progression, le nombre de magasins d'optique a reculé au premier semestre 2017, avec 12 442 points de vente, soit 38 de moins. "On sent que le marché français de l'optique est à un tournant", constate Émilie Gros, spécialiste de l'optique de la société d'études GfK. Les ventes ont baissé de 3,1 % au premier semestre, à 3,3 milliards d'euros, tandis que le chiffre d'affaires par magasin a reculé de 2,5 % sur un an, à 521 000 euros. "La baisse d'activité était jusque-là masquée par l'augmentation du nombre de magasins", constate Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. Les opticiens ont mangé leur pain blanc

Nominations - mouvements - récompenses - Indiscrétions - marchés

  • Gilles de Lacaussade, Directeur général adjoint de l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes, est nommé directeur général de la Caisse autonome nationale de la sécurité sociale dans les mines. Il succède à Laurent Habert, en poste depuis 2015. Décret du 16 octobre 2017, JO du 17/10/17
  • Marie-Anne Montchamp, est nommée au conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie. Elle devrait en être élue présidente lundi prochain à l'issue d'un vote du conseil. Secrétaire d'Etat sous le gouvernement Raffarin, elle avait participé en 2004 à la création de la CNSA.
    Arrêté du 16 octobre 2017 portant nomination des personnalités qualifiées au sein du conseil, JO du 18/10/17
  • Pascal Leblond (CFTC) a été élu, vendredi 20 octobre à Bayonne, président de la nouvelle Caisse d'allocations familiales (CAF) des Pyrénées-Atlantiques qui résulte de la fusion des CAF Béarn et Soule et de la CAF Pays Basque. Il est le président sortant de l'ex-CAF de Béarn et Soule. Pascal Leblond est secondé par la Basque Séverine Hajji (1ère vice-présidente - CPME), présidente sortant de la CAF Pays-Basque-Seignanx. La nouvelle CAF départementale compte 347 agents répartis entre ses deux sites de Pau et de Bayonne. La République des Pyrénées
  • Formation initiale des Inspecteurs du Recouvrement - 50e Promotion
    Liste des 38 élèves inspecteurs du recouvrement certifiés suite au jury national de proclamation des résultats qui s'est tenu le 19 octobre 2017.

Projets de loi - de directive

  • Première victoire pour la réforme du travail détaché - Les Echos 17 octobre 2017
    C'est une étape importante que vient de franchir, à Bruxelles, le projet de révision de la directive sur le travail détaché. Le compromis du Parlement européen, voté largement lundi 16 octobre 2017 en commission de l'emploi et des affaires sociales, entérine le principe de base du projet de réforme en alignant les rémunérations des détachés sur celles des travailleurs du pays. L'ensemble de l'institution devrait voter dans le même sens lors d'une prochaine séance plénière. Quelques concessions ont été nécessaires : le compromis entériné maintient l'idée de ne plafonner la durée des missions de travail détaché qu'à vingt-quatre mois et la question du transport routier est intégré dans le texte de manière provisoire - le temps pour une autre directive, propre à ce secteur d'activité et déjà présentée par la Commission, d'être négociée par les partenaires européens.
  • Projet de loi de Financement de la sécurité sociale pour 2018 - Dossier sur le portail securite-sociale.fr
    Retrouvez dans ce dossier le projet de loi et ses 10 annexes : Les programmes de qualité et d'efficience 2018 ; Objectifs et moyens des organismes de Sécurité sociale ; Mise en œuvre de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017 ; Mesures de simplification ; Recettes, dépenses et solde des régimes par catégorie et par branche ; Présentation des mesures d'exonérations de cotisations et contributions et de leurs compensations ; Relations financières entre la sécurité sociale et les autres administrations publiques....

Sondages - Campagnes

  • Baromètre santé 360° : Les Français et l'hôpital de demain - Sondage Odoxa pour Orange Healthcare, MNH GROUP, FHF, Le Figaro santé et France Inter - 16 octobre 2017
    Si la majorité des Français (72 %) ont une bonne image des hôpitaux, son image tend à se détériorer depuis ces dernières années, selon les résultats d'un sondage Odoxa. A 28 %, la mauvaise image a progressé de 8 points en un an.
    Ce sondage nous révèle que les Français sont moins confiants envers les pouvoirs publics et estiment en grande majorité (à 75 %) que les soins en France vont se dégrader à l'avenir. Il dévoile aussi que seuls 33 % des Français ont le sentiment que cette question de l'avenir des établissements de santé est bien prise en compte par les pouvoirs publics. De la même manière, les sondés semblent inquiets pour leur santé. En effet, ils jugent de façon négative le parcours de soin et, plus généralement, la place du malade et les relations « patients-médecins-hôpitaux ».
    Les Français voient dans l'ambulatoire l'avenir de l'hôpital. La majorité (85 %) a déclaré "être prête à accepter une hospitalisation ambulatoire pour une opération et, en cas de pathologie lourde", et les deux-tiers des Français (64 %) préféreraient " être soignés chez eux et n'aller que de temps en temps à l'hôpital". A l'avenir, les Français pensent aussi à la santé connectée. 85 % des sondés sont persuadés "que le développement des outils numériques dans le domaine de la santé permettra d'améliorer le parcours du patient à l'hôpital".

La fraude de la semaine

  • Nîmes : deux pharmaciens gardois devant la justice pour fraude sociale et fiscale de grande ampleur - Midi Libre 21 octobre 2017
    Ce vendredi 20 octobre s'ouvrait au tribunal correctionnel de Nîmes le procès d'un couple de pharmaciens de Remoulins accusés d'avoir fraudé le fisc mais aussi la CPAM. Le couple aurait en effet dissimulé une part importante de ses revenus grâce à un logiciel informatique permettant automatiquement de revoir à la baisse les recettes de la pharmacie. Chaque mois, c'est 9 000 € qui auraient ainsi été effacés par le logiciel, a reconnu le couple.
    La fraude fiscale a été découverte en 2008, lors d'une perquisition dans le cadre d'une enquête de fraude sociale qui portait sur des actes surfacturés et des ordonnances falsifiées. Mais le couple gardois n'est pas le seul à avoir eu recours au logiciel frauduleux : la perquisition dans leur pharmacie a été le point de départ d'une affaire d'ampleur nationale. 4 300 officines étaient équipées par la société Alliadis de ce logiciel frauduleux. Des poursuites pénales pour fraude fiscale ont été engagées contre 150 pharmaciens en France. Mais à Nîmes, c'était la première fois que le fabricant de logiciel était renvoyé en correctionnelle pour complicité, à côté du couple. Le parquet de Nîmes a estimé que la complicité de fraude était constituée, avec pour toile de fond « un système quasi mafieux ». Les débats ont également mis en exergue l'importance de l'argent occulte dans certaines officines. Ce qui constituerait, selon le couple de pharmaciens, un argument de vente dans les transactions des établissements. Jugement attendu le 24 novembre prochain.

Les vidéos de la semaine

  • EssentielEN3S n° 3 - le concours EN3S - vidéo ajoutée le 16 octobre 2017
    Retrouvez régulièrement dans Essentiel EN3S un concentré d'actus sur l'école. Au programme du 3e épisode, des rencontres avec le directeur adjoint de l'Ecole, Christophe Beaudoin, la présidente du jury et des élèves de la 56e autour du concours d'entrée à l'école.
  • RAP 2017. Renaud Villard : “Une obsession de sécurité alors que nous gérons des milliards de données de carrières”
    Le directeur général de la CNAV souligne à quel point la sécurité numérique est une “question centrale” alors que la CNAV gère des milliards de données de carrières. La Caisse, dit-il, est au milieu du gué en matière de développement numérique : beaucoup a été fait en matière de dématérialisation des processus et de bouquets de services, mais certains outils sont vieillissants. Un échange organisé dans le cadre des Rencontres des acteurs publics, le 9 octobre 2017 au Conseil d'État. L'interview vidéo de Renaud Villard - 7:35
  • La micro-entreprise - La chronique protection sociale de l'Urssaf IDF en quatre épisodes sur demaintv avec Vincent Guerinet (mai à juillet 2017)
    4 courtes vidéos : les atouts de ce statut pour créer son activité ; déclaration et paiement ; éviter les arnaques lorsqu'on devient micro-entrepreneur ; les cotisations que paient les micro-entrepreneurs.

Publications - revues

  • Vaccination des jeunes enfants : des données pour mieux comprendre l'action publique - Bulletin épidémiologique hebdo Hors série - 19 octobre 2017 - Santé publique France
    Ce BEH publie les résultats des travaux qui ont éclairé le comité d'orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination et, d'autre part, présente les arguments de nature épidémiologique qui montrent l'importance d'une amélioration de la couverture vaccinale des jeunes enfants.

Rapports - études - dossiers - avis - notes

  • Quelles perspectives pour les dépenses sociales en France ? - Une note de la Fondation Terra rédigée par un haut fonctionnaire spécialiste des politiques sociales qui a souhaité conserver l'anonymat - 6 octobre 2017
    Contrairement à une opinion très répandue, nos dépenses sociales ne sont pas sur une trajectoire explosive. Non seulement la situation financière de notre système de protection sociale s'améliore mais elle devrait revenir à l'équilibre sous la présente mandature et rester sous contrôle à l'avenir, sans nécessiter de nouvelles ressources. Ce système requiert toutefois un niveau de dépense élevé en comparaison de ce que connaissent les autres pays développés, pour une efficacité inégale et parfois décroissante. Sa soutenabilité financière ne doit donc pas nous dispenser de réfléchir à ses évolutions futures, de corriger ses insuffisances et de l'adapter aux nouveaux besoins.
  • Qualité et accès aux soins : que pensent les Français de leurs médecins ? - Études et Résultats n°1035, DREES, 19 octobre 2017.
    Une large majorité de Français sont attachés à leurs médecins et au système de santé. 58 % déclarent consulter leur médecin en premier lieu en cas de problème médical, mais l'automédication et la recherche de conseils en dehors du système de soins sont les premiers réflexes de plus d'un tiers d'entre eux, en particulier des plus jeunes. Plus de huit Français sur dix sont satisfaits de la qualité des soins dispensés par leurs médecins. Néanmoins, près de trois Français sur dix ressentent des difficultés d'accès à leur généraliste et près d'un sur deux à leurs spécialistes. Ce sentiment est d'autant plus partagé que le niveau d'accessibilité réelle, mesuré par l'indicateur d'accessibilité potentielle localisée (APL), est faible.
    Au-delà des disparités territoriales, les personnes en difficulté financière ou en mauvaise santé sont plus souvent insatisfaites de l'accès aux soins et de leur qualité. Elles sont aussi davantage critiques envers le système de santé et moins confiantes vis-à-vis des informations délivrées par les médecins.
  • Évaluation de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) - Rapport de mission IGAS / mission nationale de contrôle de la direction de la sécurité sociale - juillet 2016 - mis en ligne sur le site de l'inspection le 19 octobre 2017
    L'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) est une prestation sociale versée, sans condition de ressources, afin d'aider les familles à faire face aux frais supplémentaires entraînés par le handicap de leur enfant. Cette prestation en plein essor couvre une large gamme de besoins. Pour autant, elle ne répond pas de manière adéquate à toutes les situations et la diversité des modes de traitement des demandes engendre des inégalités. La mission formule plusieurs pistes d'amélioration visant notamment à réaménager cette allocation, à accroître l'accompagnement et l'information des familles, et à renforcer le rôle de la CNSA dans l'animation des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) afin de réduire l'hétérogénéité des pratiques.

Communiqués, points de vue, analyses politiques, faits divers, enquêtes

  • La Seine-Saint-Denis ne versera pas le RSA à la Caf en décembre - 20minutes.fr 16 octobre 2017
    Asphyxié par le nombre trop élevé de ses bénéficiaires, la Seine-Saint-Denis montre son mécontentement. Stéphane Troussel, président du CD 93, refuse de verser en décembre le RSA à la Caisse d'allocations familiales de Seine-Saint-Denis. Dans une interview accordée à 20 minutes, lundi 16 octobre, l'élu socialiste explique la raison de cette grogne et les conséquences de ce non-versement de 40 millions d'euros. Il n'y aura pas d'impact pour les allocataires, la Caf versera le RSA mais le département ne donnera rien à la Caf. A l'Etat de compenser et de prendre ses responsabilités !
  • Burn out, héritage... Une journée au tribunal des affaires de sécurité sociale - L'Express entreprise 16 octobre 2017
    Au Tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Créteil s'affrontent l'Urssaf, le RSI, la CPAM, la Caf... et leurs usagers. Reportage d'une audience le temps d'un après-midi avec plusieurs dizaines d'affaires qui s'enchaînent à un rythme soutenu, dans une salle exiguë du cinquième étage du Palais de Justice.
  • En l'état, l'augmentation de la CSG pour les retraités sera invalidée par le Conseil constitutionnel… Mais que cherche M. Macron ? - par Patrice Gibertie, professeur de géopolitique et d'économie - Tribune sur agoravox.fr 19 octobre 2017
  • Agnès Buzyn au JDD : "Comment nous allons sauver la Sécurité sociale"
    Afin de réduire le "trou" de la Sécurité sociale, encore en déficit en 2018, la ministre de la Santé Agnès Buzyn présente ses réformes structurelles dans une interview au JDD le 22 octobre 2017 (article payant). Elle précise son plan pour l'hôpital, la généralisation du tiers-payant, la lutte contre la fraude à l'assurance maladie, la hausse du prix du tabac ou encore le remboursement des lunettes à 100 %.
    Tiers-payant, lunettes, cigarettes : que retenir de l’interview d'Agnès Buzyn au JDD - 30% des dépenses de l'Assurance maladie ne seraient "pas pertinentes", explique la ministre de la Santé - L'Obs

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 767 du 15 octobre 2017

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