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dans le domaine de la Sécurité sociale

Newsletter n° 820 du 25 novembre 2018
 


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SOMMAIRE

Actualités professionnelles
La Sécurité sociale
PLFSS pour 2019 : après la modification du texte par le Sénat et l'échec de la CMP, retour à l'Assemblée nationale
Les chiffres clés 2017 de la sécurité sociale (édition 2018)
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
Maladie
La FSPF dénonce un "coup de théâtre" sur la ROSP 2019 et un "micmac autour des médicaments à 15 %"
Les dépenses d'assurance maladie du régime général en hausse de 2,3 % sur un an, à fin octobre 2018
Recouvrement - emploi - assurance chômage
Le taux de chômage est resté stable à 9,1 % de la population active en France entière (hors Mayotte) au troisième trimestre 2018
L'Urssaf modernise toute sa panoplie au service des particuliers employeurs
Retraites - personnes âgées - dépendance
Transitions emploi-retraite et niveau de vie à l'ordre du jour de la réunion du Conseil d'Orientation des Retraites du 21 novembre 2018
Europe
Le député européen Guillaume Balas se félicite de l'adoption de son rapport portant sur la révision des règlements de coordination des systèmes de Sécurité sociale dans l'UE

Actualités générales
Actualité santé
Agnès Buzyn donne le coup d'envoi du déploiement de « Ma santé 2022 »
Le Formindep obtient l'abrogation par la HAS de sa recommandation sur les dyslipidémies
Actualité sociale et économique
France, portrait social édition 2018
Veille réglementaire
Autres publications retenues

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ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

La Sécurité sociale

PLFSS pour 2019 : après la modification du texte par le Sénat et l'échec de la CMP, retour à l'Assemblée nationale
21/11/18 - Le 20 novembre, les sénateurs ont adopté, par 181 voix contre 125, un projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 quelque peu modifié par rapport au texte voté par les députés.
Le même jour, à la suite du vote solennel au Sénat, la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion sur le projet de loi s'est réunie. Elle n'est pas parvenue à élaborer un texte commun sur le PLFSS pour 2019.
Elle a notamment pris acte de son désaccord sur l'article 44 du texte qui prévoyait la sous-revalorisation des prestations sociales en 2019 et 2020 et que le Sénat avait modifié afin de rétablir le mécanisme d'indexation des prestations sur l'inflation prévisionnelle appliqué entre 1994 et 2016.
Les points de désaccords sont finalement peu nombreux, a déclaré le président Alain Milon mais suffisamment importants pour rendre à mes yeux difficile l'élaboration d'un texte de compromis entre nos deux assemblées. Ils portent en particulier sur le choix fait par le gouvernement de ne pas revaloriser les prestations sociales en 2019 et 2020 et sur l'absence de choix en matière d'âge de la retraite alors qu'il semble au Sénat que ce choix, non seulement est inéluctable mais encore qu'il doit désormais intervenir le plus rapidement possible.
Dans la perspective de la nouvelle lecture à l'Assemblée, le rapporteur général pour le Sénat a appelé l'attention des députés sur la nécessaire suppression de la trajectoire financière prévoyant des coupes sombres qui pour le rapporteur "reviennent à « faire les poches de la sécu » avant qu'elles ne soient pleines alors que sa trajectoire financière est encore très incertaine".
> Le communiqué du Sénat du 20 novembre 2018

Les chiffres clés 2017 de la sécurité sociale (édition 2018)
23/11/18 - La Direction de la Sécurité sociale vient de mettre en ligne l'édition 2018 des chiffres clés de l'institution. Publiée chaque année, cette plaquette rassemble en 48 pages les principales données chiffrées des recettes, dépenses et prestations pour chaque branche de la Sécurité sociale pour l'année 2017. Elle met en avant les équilibres financiers, les principaux indicateurs de la performance du service public de la Sécurité sociale (qualité de service, accueils téléphonique et physique, délais de traitement, coûts de gestion, dématérialisation, mise en oeuvre des politiques de sécurité sociale), les programmes de qualité et d'efficience, et présente des données relatives au régimes des indépendants et agricole. Un organigramme institutionnel au 1er juillet 2018 complète le document toujours très attendu dans le réseau.
> Retrouvez les chiffres clés 2017 en ligne sur le portail de la Sécurité sociale

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L'emploi à la Sécu

L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
22/11/18 - La Lettre de la Michodière n° 39-2018 du 22 novembre du SNFOCOS relaie un communiqué intersyndical des fédérations CGT, FO, SUD, CFTC et CFE-CGC daté du 19 novembre où il est question d'une pétition qui doit permettre de débattre avec le personnel et d'enrichir les revendications en vue de la RPN « Salaires » du 18 décembre. La lettre donne les réponses aux questions préalables non apportées lors de l'INC Recouvrement du 8 novembre 2018.
Le SNPDOSS CFE-CGC nous propose cette semaine trois comptes rendus concernant l'INC recouvrement du 8 novembre 2018, l'INC Retraite du 15 novembre 2018, principalement consacrée à l'intégration des salariés de l'ex-régime RSI et au SDSI 2018-2022, et enfin la RPN Formation du 20 novembre 2018. La loi du 4 décembre 2018 "pour la liberté de choisir son avenir professionnel" qui entrera en vigueur au 1 er janvier 2019 bouleverse le dispositif issu de la réforme de 2014. Un établissement public national "France Compétences" remplace les instances pré-existantes. Les branches professionnelles doivent se positionner d'ici le 31 décembre 2018 sur une des 11 "filières professionnelles inter branches" proposées. En aval de chaque filière, un opérateur de compétences agréé ou OPCO, qui remplacera l'OPCA (Organisme paritaires collecteur agréé), sera chargé de les accompagner dans leur GPEC, leur politique de certification, l'accès aux dispositifs de formation et à leur financement. 3 réunions paritaires de négociation organisées par l'Ucanss se sont déroulées sur ce sujet. Le 20 novembre, les organisations salariales se sont unanimement positionnées sur la filière "Cohésion sociale" et ont souhaité continuer de travailler avec l'OPCA actuel, Uniformation, si celui-ci parvient à remplir les critères lui permettant d'être agréé en tant qu'OPCO de la Cohésion sociale.
Soulignons que dans ce cadre, 18 fédérations et unions d'employeurs réunissant les acteurs de l'aide à domicile, de l'intervention sociale et familiale, de l'insertion, de la protection sociale, de l'emploi, de l'habitat social, de l'accompagnement social et éducatif, etc. ont engagé la négociation de l'accord constitutif du futur OPCO de la Cohésion sociale avec les organisations syndicales de salariés. L'Ucanss en fait partie selon le communiqué commun du 19 novembre 2018.
Le SNADEOS CFTC a mis en ligne sur son site une information concernant la déclaration liminaire du syndicat faite à l'occasion de l'INC AT/MP du 22 novembre 2018.
Rappelons que le site de l'Ucanss met en ligne tous les documents de support des INC (notamment INC branche AT/MP du 22-11 et INC Retraite du 15 novembre)

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Maladie

La FSPF dénonce un "coup de théâtre" sur la ROSP 2019 et un "micmac autour des médicaments à 15 %"
21/11/18 - Dans un communiqué publié le 16 novembre 2018, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France accuse l'Assurance maladie et son partenaire l'Union des Syndicats de Pharmaciens d'Officine (USPO) d'avoir "planifié une nouvelle baisse de 15 millions d'euros pour la ROSP 2019, après avoir (déjà) accepté une baisse de 25 millions d'euros pour la ROSP 2018" dans le cadre de l'avenant n°11. Des "baisses programmées" décrites comme "intolérables" pour la FSPF.
Pour justifier ce nouveau recul de la ROSP, l'Assurance maladie prend pour prétexte un trop bon rendement de la ROSP 2017 (payé 165 millions d'euros au lieu des 140 millions d'euros prévus) et un excédent obtenu par les pharmaciens en 2017, grâce à la qualité de leur travail de substitution (notamment sur la rosuvastatine). Cet excédent sera donc « retenu » en 2019.
« C'est donc sur une base de 75 millions d'euros que s'ouvrent les négociations pour la ROSP 2019 et non de 100 millions d'euros comme annoncé lors des négociations de l'avenant n° 11. Au final, l'Assurance maladie reproche aux pharmaciens d'avoir surperformé par rapport aux objectifs de substitution… et les pénalise financièrement en raison de la qualité de leur travail !, affirme Philippe Gaertner, président de la FSPF. Le président va même jusqu'à interroger ses confères : "Imagine-t-on une seconde retirer à un médecin une partie de sa ROSP parce qu'il a trop vacciné contre la grippe saisonnière ou trop dépisté de cancers colorectaux ?". La Fédération espère que l'USPO refuse à son tour cette taxation de l'Assurance maladie.
Autre coup de colère de la FSPF au sujet d'un "micmac autour des médicaments à 15 %". L'Assurance maladie a en effet confirmé le 14 novembre dernier lors de la dernière séance de travail avec les syndicats, que les complémentaires santé, dans le cadre d'une ordonnance ne comprenant que des médicaments à 15 % (voire 30 %), ne prendront pas en charge les honoraires de dispensation perçus par les pharmaciens sur ces derniers si leur remboursement ne figure pas au contrat de l'assuré. Pour le syndicat, cette situation interroge sur l'anticipation des conséquences de l'avenant n°11, ou encore les intentions de la CNAM d'échanger de la marge contre des honoraires que les pharmaciens ne percevront pas, voire d'inciter les patients à ne pas demander le remboursement pour obtenir des économies supplémentaires. Il réclame donc "une solution urgente afin de corriger une anomalie jugée « scandaleuse » et qui impacterait économiquement les officines comme les patients".
Gilles Bonnefond, président de l'USPO, signataire de l'avenant, prévient néanmoins dans les colonnes du Moniteur des pharmacies : "je n'ai pas dit mon dernier mot et je continuerai à me bagarrer car le pharmacien n'est plus sur la délivrance de boîtes mais sur un acte de dispensation. Il faut donc se détacher, avec l'assurance maladie obligatoire et complémentaire, du prix, des volumes mais aussi de l'ex-couleur de la vignette, la rémunération du pharmacien ne devant plus être collée à la boîte". 
Un bilan de la réforme de l'officine après 9 mois de réforme provoque, on s'en doute, des commentaires largement divergeant de la part des deux syndicats de pharmaciens.
Soulignons par ailleurs que les discussions entre l'Assurance Maladie et l'Unocam sur la participation des organismes complémentaires au « forfait patientèle », ont été officiellement ré-ouvertes le 22 novembre.
> « Coup de théâtre sur la ROSP 2019 » - Communiqué FSPF 18/11/2018
> Micmac autour des médicaments à 15 % ? - FSPF 21/11/2018
> La réforme de l'officine : Bilan après 9 mois de réforme - UPSO
> Bilan des 9 premiers mois de 2018 - Une année à – 100 millions d'euros pour l'officine - FSPF

Les dépenses d'assurance maladie du régime général en hausse de 2,3 % sur un an, à fin octobre 2018
19/11/18 - Sur les douze derniers mois, les dépenses remboursées par le Régime général dans le champ de l'ONDAM sont en hausse à fin octobre 2018 de 2,3 % en données CJO-CVS (en baisse par rapport à fin septembre / + 2,6 %). Les dépenses de soins de ville poursuivent leur moindre progression, mois après mois, en augmentant en rythme annuel de 3,0 % contre 3,2 % en septembre, 3,4 % en août et 3,6 % en juillet.
Toujours en rythme annuel, les soins de généralistes et de spécialistes évoluent respectivement de + 4,2 % et de + 4,1 %. La mise en place de la nouvelle convention médicale à partir de mai 2017 et ses revalorisations tarifaires pèse de moins en moins. La progression des remboursements de soins d'auxiliaires médicaux est de 3,8 % contre 4,0 % le mois précédent. Cette dynamique se retrouve principalement dans l'évolution des soins infirmiers (+ 4,3 %) alors que les soins de kinésithérapie ne sont en hausse que de 2,7 %. Les remboursements d'analyses médicales augmentent de 1,2 %. L'évolution des remboursements de médicaments délivrés en ville ressort à + 2,7 % en rythme annuel alors que l'ensemble des remboursements de médicaments (rétrocession incluse) est en hausse de + 0,6 % sur les douze derniers mois. Le poste indemnités journalières reste à un niveau toujours préoccupant : + 4,8 %, contre 4,7 % en septembre. A ce sujet, l'exécutif a introduit ses premières mesures d'économies dans le projet de budget de la Sécu pour 2019 (dématérialisation des arrêts de travail). Le Premier ministre a missionné trois experts (Jean-Luc Bérard, DRH du groupe Safran ; Stéphane Seiller, magistrat à la Cour des comptes ; et Stéphane Oustric, professeur de médecine) pour réfléchir aux moyens pour réduire le coût croissant des arrêts maladie. La deuxième réunion relative à la mission sur les arrêts de travail s'est tenue le 13 novembre 2018. Les 3 missionnés ont réuni les organisations consultées lors de la première phase pour leur rendre compte de l'état de leurs travaux : le diagnostic de la situation et leurs 10 premières propositions (ce qui a été envoyé au Premier ministre et a inspiré 2 amendements à l'actuel PLFSS), ainsi qu'un ensemble de « pistes de réflexions ».
Toujours en année complète mobile, les dépenses des établissements progressent sur douze mois de 1,2 % (contre + 1,3 en septembre) pour le public, de 1,8 % (contre 1,8) pour le privé et de 3,7 % (contre 4,4 %) pour le médico-social.
L'ensemble de ces évolutions est calculé sans inclure les rémunérations forfaitaires des médecins (Rosp médecins, Forfait structure, FPMT, MPA, RMT et FMT), rappelle la CNAM.
> Le communiqué de presse - les dépenses d'assurance maladie à fin octobre 2018 - 19 novembre 2018
> Compte rendu de la réunion de la mission sur les arrêts de travail du 13 novembre 2018 - Snfocos - 15 novembre 2018

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Recouvrement - emploi - et assurance chômage

Le taux de chômage est resté stable à 9,1 % de la population active en France entière (hors Mayotte) au troisième trimestre 2018
21/11/18 - C'est ce qu'annonce l'INSEE dans ses chiffres provisoires publiés mardi 20 novembre. Sur un an, le taux de chômage mesuré par l'Insee selon les normes du Bureau international du travail (BIT) est en recul de 0,5 %.
En se fondant sur les critères du BIT, ce qui permet les comparaisons internationales, le nombre de chômeurs s'élevait à 2,6 millions en France métropolitaine en moyenne au troisième trimestre, soit 22 000 personnes de plus qu'au trimestre précédent. A titre de comparaison, le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité (catégorie A) inscrits à Pôle emploi atteignait 3,457 millions à fin septembre. 
En France métropolitaine, parmi les personnes inactives au sens du BIT, 1,5 million souhaitent un emploi sans être considérées au chômage au sens du BIT : elles constituent le halo autour du chômage. Leur nombre est quasiment stable entre les deuxième et troisième trimestres 2018 (+ 8 000), et augmente de 48 000 sur un an.
Les chiffres de l'INSEE confirment que l'économie française croît à un rythme juste suffisant pour stabiliser le chômage mais un certain nombre d'indicateurs reflètent une amélioration de la situation comme la légère baisse du chômage de longue durée, une augmentation du taux d'emploi des jeunes, et des taux d'emploi des 15-64 ans en CDI (49,4 %) ou à taux complet (54,1 %) en nette hausse sur un an.
Dans son baromètre économique publié le 21 novembre, l'ACOSS confirme cette amélioration du recrutement en CDI. En octobre 2018, le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois (hors intérim) diminue de 0,9 % après une augmentation de 1,5 % en septembre. Sur trois mois, il augmente de 3,9 % et sur un an, la hausse atteint 5,2 %. La diminution du mois d'octobre s'explique par la baisse des déclarations d'embauche en CDD de plus d'un mois (- 3,3 %), tandis que les déclarations d'embauche en CDI progressent de 1,7 %. Sur un an, les déclarations d'embauche en CDI sont particulièrement dynamiques (+ 8,2 %) contre seulement + 2,5 % pour les CDD de plus d'un an.
En septembre 2018, les effectifs salariés du secteur privé (hors intérim) des entreprises de 10 salariés ou plus progressent de 0,1 % sur trois mois, portant à + 1,1 % l'évolution sur un an.
> INSEE Informations rapides n° 300 - 20/11/2018
> Principaux indicateurs mensuels Acoss-Urssaf à fin octobre 2018 - Baromètre économique n° 98 - ACOSS - 21 novembre  2018

L'Urssaf modernise toute sa panoplie au service des particuliers employeurs
23/11/18 - Depuis plusieurs années, les Urssaf ont développé des services pour faciliter l'emploi à domicile. La création des chèques emploi service (Cesu) et de leur pendant pour la garde d'enfant (Pajemploi) a considérablement simplifié les formalités pour les 3 millions de particuliers employeurs et ces services sont désormais bien connus et largement utilisés par les ménages. Lors d'une conférence de presse tenue le 22 novembre 2018, le directeur général de l'ACOSS a annoncé vouloir "aller plus loin dans le service offert : simplifier davantage les démarches des employeurs, mieux protéger les salariés. Impôt à la source, réforme du CMG, gestion des arrêts maladie et fins de contrats des salariés, rencontre entre recherche d'emploi et offres d'emploi, tels sont les nouveaux services que nous allons proposer", explique Yann-Gaël Amghar.
Dans le détail, il souhaite permettre aux particuliers employeurs de déléguer toute la gestion de la paie de leur salarié. Ce nouveau dispositif, qui ne pourra être mis en place qu'avec l'accord des deux parties, employeur et employé, sera proposé à partir de mars 2019 pour la rémunération des assistantes maternelles (via le service Pajemploi +), et à partir de juin pour celle des employés à domicile (service Cesu +).
Cette délégation de paie à l'Urssaf sera optionnelle, mais le DG espère qu'elle séduira au moins 60 % des 3 millions d'employeurs utilisateurs de Cesu et de Pajemploi. Les déclarants qui ont droit au complément de mode de garde (CMG), une aide versée par la CAF ou la MSA sous conditions de ressources, n'auront plus à attendre son versement après avoir payé leur salarié. Le CMG sera immédiatement versé en même temps que le paiement des cotisations à Pajemploi.
Le prélèvement à la source (PAS) sera mis en place pour les salariés des particuliers employeurs au 1er janvier 2020. L'Urssaf calculera le taux d'imposition du salarié et prélèvera son impôt avec la même fluidité. Quant à la prise en compte du crédit d'impôt de l'employeur à domicile, elle n'est pas encore prévue.
Début 2020, Cesu et Pajemploi devraient également proposer à leurs utilisateurs à la recherche d'un employé ou d'un employeur de communiquer ce besoin aux plates-formes Internet du secteur de l'emploi à domicile, se muant pour le coup en un véritable « Pôle emploi à domicile ».
Aujourd'hui, plus de 75 % des employeurs effectuent leurs démarches en ligne. 95 % des nouveaux employeurs choisissent l'offre digitale. Les services de l'Acoss réfléchissent à des initiatives visant à accompagner les seniors dans leurs démarches en ligne, sans pour autant supprimer totalement les formulaires papier. 
> Cesu, Pajemploi : Développer de nouveaux services pour répondre aux évolutions de la société - Le dossier de presse de l'Acoss
> L'Urssaf va gérer la paie pour les particuliers employeurs - Les Echos 23 novembre 2018

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Retraites - personnes âgées - dépendance

Transitions emploi-retraite et niveau de vie à l'ordre du jour de la réunion du Conseil d'Orientation des Retraites du 21 novembre 2018
22/11/18 - Le 21 novembre, le Conseil d'Orientation des Retraites se penchait sur les transitions entre emploi et retraite. Le contexte dans lequel s'opèrent ces transitions a beaucoup évolué depuis une vingtaine d'années. Du fait des réformes successives des retraites et de la suppression progressive des dispositifs favorisant les départs anticipés des seniors, les incitations au départ qui permettaient aux seniors de se retirer de la vie active avant l'âge de la retraite ont fait place aux incitations au maintien dans l'emploi. On peut dès lors dresser un bilan de ces incitations à la prolongation d'activité en termes de prolongation d'activité des seniors ou encore de dégradation de la qualité des emplois et du niveau de vie de certains seniors.
Par ailleurs, dans le cadre de la future réforme des retraites, se pose la question de la transposition des trois dispositifs de transition de l'emploi (surcote, cumul emploi-retraite et retraite progressive) dans le futur système de retraite universel en points
Le dossier de la réunion comporte une série de documents de travail étudiant les évolutions de l'activité et des revenus des seniors dont l'âge est proche de celui de la retraite, présentant les trois dispositifs organisant la transition entre l'emploi et la retraite et leur équivalent à l'étranger, avec leur évolution possible dans le cadre du nouveau système universel en points.
> La note de présentation générale, les différents documents du dossier ainsi que les diaporamas présentés en séance
> Réforme des retraites : comment inciter les seniors à prolonger leur activité - Les Echos 20 novembre 2018

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Europe

Le député européen Guillaume Balas se félicite de l'adoption de son rapport portant sur la révision des règlements de coordination des systèmes de Sécurité sociale dans l'UE
21/11/18 - Le nombre d'Européens travaillant dans un autre pays de l'Union européenne que leur pays d'origine ne cesse d'augmenter. Pour mieux protéger et encadrer les droits dévolus à ces travailleurs mobiles, il est essentiel que l'Union européenne réforme et adapte sa législation.
Lutte contre le dumping social, encadrement des droits des travailleurs détachés, le rapport parlementaire porté par le député européen Guillaume Balas et adopté mardi 20 novembre 2018 en commission de l'emploi et des affaires sociales du Parlement européen après de rudes négociations, s'attaque à un pilier essentiel de la vie des travailleurs européens : la coordination des systèmes de sécurité sociale dans l'Union.
Déjà auteur d'un rapport sur la lutte contre le dumping social voté en 2016, le député membre du mouvement Génération-s poursuit aujourd'hui sa bataille en faveur de l'Europe sociale et de la protection des travailleurs. Le rapport adopté préconise notamment trois propositions essentielles :
- Le renforcement de la législation applicable aux travailleurs telles qu'une extension de la période d'affiliation au système de sécurité sociale, la mise en place d'une électronique de sécurité sociale assortie d'un numéro de sécurité sociale européenne, ou encore la lutte contre les sociétés dites « boîtes aux lettres » en s'assurant que les travailleurs soient bien inscrits au système de sécurité sociale de l'État dans lequel ils exercent leur principale activité ;
- L'extension de 3 à 6 mois des droits d'exportation des prestations de chômage pour une personne en recherche d'emploi dans un autre État membre que son État membre d'origine ;
- L'amélioration des droits des travailleurs transfrontaliers en leur donnant le droit au libre choix d'affiliation au régime de sécurité sociale entre l'État membre de résidence ou d'activité.
Rappelons qu'en décembre 2016, la Commission européenne a publié ses propositions de révision. Le Conseil réunissant les États membres a défini sa position en juin 2018. Les négociations avec le Conseil vont désormais débuter. Fort de ce vote positif du Parlement européen, Guillaume Balas, rapporteur en charge du dossier, appelle à ce qu'un accord soit trouvé d'ici février 2019.
> Le dossier de presse du rapport parlementaire du député Balas - novembre 2018

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ACTUALITÉS GÉNÉRALES
Actualité santé

Agnès Buzyn donne le coup d'envoi du déploiement de « Ma santé 2022 »
20/11/18 - Une assemblée de quelque 120 professionnels de santé, organisations concernées et représentants des patients a été réunie, ce 19 novembre par la ministre de la Santé Agnès Buzyn pour le coup d'envoi officiel du déploiement de la stratégie « Ma Santé 2022 ». Cette assemblée a vocation à se réunir tous les semestres pour suivre le déploiement de la transformation d'ensemble du système de santé annoncée par le président de la République dans son discours du 18 septembre.
La première réunion a été l'occasion de présenter les 10 chantiers retenus dans le cadre de cette stratégie sur lesquels vont travailler toutes les parties concernées : structuration territoriale du réseau de proximité, adaptation des formations aux enjeux du système de santé, gradation des soins et GHT ...
Les travaux sont engagés sur les sujets jugés comme les plus prioritaires :
- Le développement des communautés professionnelles territoriales de santé et la création des premiers assistants médicaux
- Le financement de 400 postes de médecins généralistes à exercice partagé ville/hôpital ou salarié en zone sous-dense
- La définition du modèle des hôpitaux de proximité, qui pourraient être au nombre de 500 à 600
- La réforme des études en santé : le groupe de travail consacré à la suppression du numerus clausus en 2020 et de la Paces (première année commune aux études de santé) a été installé le mois dernier.
La ministre de la Santé a profité de l'occasion pour rappeler les mesures déjà intégrées au PLFSS pour 2019, qui vient d'être adopté en première lecture par les sénateurs. Le texte prévoit trois points majeurs : l'ouverture rapide de négociations conventionnelles pour créer les fonctions d'assistant médical, la mise en place de forfaits pour la prise en charge hospitalière du diabète et de l'insuffisance rénale chronique - pour l'instant limités dans les établissements de santé, ces nouveaux financements doivent inciter plus fortement à la prévention, à l'éducation du patient et à la coordination des soins nécessaires à un suivi de qualité -, et l'augmentation de 60 à 300 millions d'euros par an pour financer la qualité dans les établissements de santé.
Parallèlement s'engagent les travaux de préparation du projet de loi santé que la ministre présentera en Conseil des ministres début février 2019 pour un dépôt au Parlement au plus tard début mars. La future loi, qui sera courte et centrée sur les annonces faites à la rentrée de septembre par le président de la République, devra ainsi être votée au premier semestre de l'année prochaine. Le gouvernement a décidé de procéder par ordonnances sur certains sujets complexes et pas encore matures.
> Lire le communiqué de presse relatif au coup d'envoi de Ma Santé 2022

Le Formindep obtient l'abrogation par la HAS de sa recommandation sur les dyslipidémies
23/11/18 - Dans le monde de la quête de la transparence et de la lutte contre les conflits d'intérêts masqués dans le domaine de la santé, c'est un nouveau coup dur pour la Haute Autorité de Santé. Plusieurs experts du groupe de travail ayant élaboré la recommandation « Principales dyslipidémies: stratégies de prise en charge » de mars 2017 avaient de nombreux conflits d'intérêts. Certains avaient pourtant signé des déclarations d'intérêts vierges. Sur ces arguments, l'association de professionnels de santé et citoyens Formindep a demandé à la HAS d'abroger cette recommandation pour défaut d'impartialité le 1er juin 2018, en vain. La Haute autorité a refusé de le faire, arguant que ses propres règles de gestion des conflits d'intérêts avaient été respectées, conduisant le Formindep à déposer un recours en Conseil d'Etat le 31 août. C'est donc à la suite de ce recours que la HAS a finalement annoncé dans un communiqué du 22 novembre 2018 avoir abrogé la recommandation. Cette troisième victoire du Formindep démontre malheureusement que l'expertise sanitaire en France est toujours sous influence des laboratoires pharmaceutiques. Dans son communiqué, la HAS reconnaît qu'il est permis de douter de la crédibilité de ses travaux jusqu'ici. Elle envisage (enfin) d'utiliser la base transparence-santé, alimentée par les déclarations des entreprises, pour vérifier les liens d'intérêts des experts qu'elle sollicite, ce qu'elle avait toujours refusé de faire. Pour finir, la HAS émet un vœu : elle souhaiterait "disposer des données en temps réel sur la base transparence-santé pour que l'analyse des liens au moment de la constitution des groupes de travail soit la plus précise possible". Dans un communiqué du 23 novembre 2018, l'association Formindep appelle à l'organisation d'assises de l'expertise sanitaire.

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Actualité sociale et économique

France, portrait social édition 2018
21/11/18 - France, portrait social s'adresse à tous ceux qui veulent mieux connaître la société française. Cet ouvrage transversal de la collection « Insee Références » propose d'abord un long éclairage sur les personnes de 65 ans ou plus. Les seniors sont de plus en plus nombreux à travailler. Alors qu'un peu plus de 2 % des personnes âgées de 65 à 69 ans travaillaient en 2006, elles étaient 7 % à le faire en 2017. Quasiment les trois quarts (70 %) des personnes de cette classe d'âge qui exercent une profession cumulent emploi et pension. Deux dossiers analysent ensuite de manière approfondie les effets des réformes sociales et fiscales sur le revenu des ménages et les inégalités. Entre 2008 et 2016, les réformes sociales et fiscales ont pesé sur le revenu des ménages mais ont renforcé le rôle d'amortisseur social du système redistributif. Les réformes des prestations et prélèvements mises en œuvre en 2017 ont un impact quasi nul sur les inégalités de niveau de vie. Enfin, une quarantaine de fiches synthétiques, présentant les données essentielles et des comparaisons européennes, complètent ce panorama social.
> France, portrait social - « Insee Références » 20 novembre 2018

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Veille réglementaire

Sécurité sociale

  • Avis relatif à l'avenant n° 9 à la convention nationale organisant les rapports entre les directeurs de laboratoires privés d'analyses médicales et l'assurance maladie,  conclu le 5 octobre 2018, entre, d'une part, l'Uncam, le Syndicat des biologistes (SDB), le Syndicat des laboratoires de biologie clinique (SLBC), le Syndicat national des médecins biologistes (SNMB) et le Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM), JO du 20/11/18
  • Arrêté du 14 novembre 2018 modifiant l'arrêté du 23 octobre 2015 portant nomination des membres des comités techniques nationaux de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles des salariés agricoles, JO du 20/11/18
  • Arrêté du 16 novembre 2018 modifiant l'arrêté du 9 novembre 2009 modifié portant création d'un service à compétence nationale dénommé « Mission nationale de contrôle et d'audit des organismes de sécurité sociale », JO du 24/11/18

Santé - social

  • Arrêté du 9 novembre 2018 relatif à l'examen de représentativité des organisations représentant les étudiants en médecine, internes, chefs de clinique et les médecins récemment diplômés, JO du 22/11/18
    ReAGJIR, le syndicat qui rassemble et représente les jeunes généralistes (remplaçants, jeunes installés et universitaires), est bien représentatif et devient observateur pour les négociations conventionnelles

Autres publications et informations retenues

Statistiques - chiffres - classements - prix

  • Le plafond de la Sécurité sociale en 2019
    Selon le projet d'arrêté soumis pour avis aux caisses nationales, le plafond de la Sécurité sociale applicable pour 2019 sera revalorisé de 1,99 % par rapport à 2018. Le plafond annuel s'élèvera ainsi à 40 524 € et le plafond mensuel à 3 377€. L'article de Liaisons sociales
  • Depuis février dernier, un programme, destiné à contacter par SMS les assurés en arrêt maladie, est en cours de déploiement dans tous les services médicaux de la CNAM. Ce système a permis d'améliorer l'efficacité des convocations de 25 %, rapporte la lettre Protection sociale Informations 1145 (21-11).

Nominations - mouvements - récompenses - Indiscrétions - marchés - partenariats

  • Innov'Acteurs. Trophées de l'innovation participative 2018. La CNAF reçoit le trophée d'or, catégorie Transformation
    L'association Innov'Acteurs, regroupant les directeurs de l'innovation de grands groupes, issus du privé comme du public et de différents secteurs d'activité, organise chaque année un événement destiné à valoriser les dispositifs d'innovation au sein de grands groupes privés et d'institutions publiques. Rendez-vous incontournable de tous les acteurs de l'innovation participative, ce carrefour de l'innovation, accueillant plus de 200 participants, permet de débattre et d'échanger autour des apports et des enjeux de l'innovation et de la créativité dans les organisations.
    Lors de cette rencontre, les trophées d'innovation participative, valorisant tous les porteurs de bonnes pratiques, sont remis aux organisations les plus dynamiques. Cette année, la CNAF a reçu le 22 novembre 2018 le trophée d'or de l'Innovation Participative, catégorie Transformation, qui récompense les démarches les plus remarquables, efficaces, et innovantes. Quelques photos sur le fil Twitter d'Isabelle Doal, sous-directrice innovation et CafLab à la CNAF

Sondages - baromètres

  • La retraite vue par les Européens. Aviva, BFM Business et Challenges ont publié jeudi 22 novembre 2018 les résultats d'un grand sondage européen sur les retraites. Retrouvez les nombreux enseignements de cette étude sur le site BFM Business
    Les Français souhaiteraient partir à la retraite à l'âge de 59 ans mais pronostiquent qu'ils ne partiront qu'à 65 ans. En Europe la moyenne, en termes de souhait, se situe à 61 ans et le pronostic à 67 ans. Les Français sont très attachés à leur système de retraite mais ils sont les plus pessimistes sur son avenir. Ils sont 8 sur 10 à ne pas faire confiance au gouvernement pour mener une réforme des retraites efficace. L'acquisition immobilière est perçue comme la meilleure stratégie pour préparer sa retraite.

Les fraudes de la semaine

  • Plusieurs maisons, des voitures puissantes : deux infirmières accusées d'escroquerie à l'Assurance maladie dans l'Eure - Actu.fr Normandie 21 novembre 2018
    Intriguée par la productivité élevée et hautement lucrative de deux infirmières libérales de Bourth dans l'Eure, la CPAM de l'Eure a examiné, avec attention, les demandes de remboursement. De nombreuses anomalies ayant été constatées, les infirmières ont comparu au tribunal d'Évreux, dans la semaine du 12 novembre 2018, pour escroquerie et entraîné dans leur sillage un médecin à la retraite, prévenu de complicité. L'une d'elle a déclaré un CA à 306 000 € pour un référentiel départemental de 59 000 €. La CPAM a mobilisé quatre agents pendant trois ans pour passer au crible 8 000 demandes de remboursement pour la période 2013-2015. Résultat : selon la « Sécu », les demandes, suspectes en raison de rajouts ou de surcharges sur des prescriptions signées par le médecin, s'élevaient à 417 470 € pour la première infirmière, et à 232 601 € pour la deuxième, la MSA étant également concernée pour un global de 29 900 € et le RSI pour 7 187 €. Mis en délibéré, le jugement sera rendu le 11 décembre.

La vidéo de la semaine

  • "La famille Tout-Ecran" : découvrez la mini série Tv produite par la Caf et le Clemi !
    Pour accompagner les familles dans l'utilisation du numérique (ordinateurs, tablettes et smartphones), les CAF, en partenariat avec le Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (Clémi), ont conçu la série télé « la famille Tout-Ecran » composée de 15 épisodes.
    Fake news, rumeurs, cyberharcèlement, problèmes de sommeil… suivez les aventures de Myriam, Erwan et leurs trois enfants dans leur quotidien hyper connecté ! A retrouver sur les sites caf.fr, clemi.fr, YouTube et les chaînes du groupe France Télévisions depuis le 12 novembre 2018. Un dossier de presse a été mis en ligne sur le portail de la CAF

Rapports - études - dossiers - avis - notes

  • Le Panorama de la Santé Europe 2018 - OCDE and Union européenne 22 novembre 2018 - Le résumé en Français (4 pages)
    L'OCDE a publié son Panorama de la santé Europe 2018 avec la Commission européenne. Ce vaste rapport présente les analyses comparatives de 36 pays européens concernant l'état de santé de la population, les facteurs de risques, les dépenses, l'accès et la qualité des soins. Cette édition traite également de la santé mentale avec de nouvelles estimations des coûts et des éclairages sur la nécessité de lutte contre le gaspillage dans le domaine des dépenses de santé.
  • "De la naissance à six ans : au commencement des droits"- Rapport 2018 du Défenseur des droits consacré aux droits des enfants
    Le 20 novembre 2018, à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, Jacques Toubon, le Défenseur des droits, et Geneviève Avenard, son adjointe et Défenseure des enfants, ont présenté le rapport 2018 de cette dernière, intitulé "De la naissance à six ans : au commencement des droits" et remis le même jour au président de la République. Comme son titre l'indique, le rapport est entièrement centré sur la petite enfance, sous la forme d'un plaidoyer pour "une politique d'ensemble en faveur de la petite enfance". Alors que la France compte, en 2018, 5,2 millions d'enfants de moins de sept ans, ce rapport montre combien il est déterminant que l'État et les acteurs institutionnels et professionnels se mobilisent pour la petite enfance. C'est pourquoi le Défenseur des droits énonce 26 recommandations qui ont pour visée d'inspirer la stratégie de l'enfance envisagée par les pouvoirs publics afin que soit mieux garanti le respect des droits de tous les enfants, et qu'ils soient mieux pris en considération en tant qu'acteurs et sujets de droits au sein de notre société.
  • Premier rapport de l'OFII sur les personnes malades étrangères : une chute catastrophique de la protection
    L'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) vient de publier son premier rapport rendu au Parlement sur le droit au séjour pour raisons médicales pour l'année 2017. Selon les associations, il révèle un bilan dramatique pour la protection des malades étrangers. Jusqu'en 2016, l'évaluation médicale des demandes relevait des ARS. Or, la loi du 7 mars 2016 a opéré un changement radical d'approche, en transférant cette compétence aux médecins du pôle santé de l'OFII, sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Ce transfert avait fait craindre que les logiques de maîtrise des flux migratoires ne l'emportent sur des considérations de santé individuelle et de santé publique. Ces inquiétudes s'étaient renforcées depuis l'entrée en vigueur de cette réforme, les constats de terrain mettant en évidence la multiplication des refus de protection. Le rapport de l'Office montre que la situation est encore plus grave que ce qui était redouté. Le communiqué des associations - Le rapport au parlement 2017 sur la procédure d'admission au séjour pour soins

Communiqués, points de vue, analyses politiques, faits divers, enquêtes

  • 165 milliards de réserves ! - Edito de Pascal Beau - Espace social européen 15 novembre 2018
    Ne tournons pas autour du pot : la réforme des retraites, en dépit des dénégations gouvernementales, vise bien, sur le long terme en tout cas, à maîtriser davantage le coût du système. Le directeur de la revue de référence se penche sur "une particularité considérable, celle des quelque 165 milliards d'euros de réserves accumulées au fil des ans par les gestionnaires des retraites complémentaires. Une somme colossale, qui pèse 60 % du total des allocations servies sur une année. Pas mal ! Pour une fois que la France réussit une épargne sociale collective de précaution…". Il se penche sur ce que va devenir ce pactole dans le cadre de la réforme en points qui prévoit une nationalisation de tous les régimes de base et complémentaires.
  • Frontaliers suisses et assurance maladie : retour sur plus de 40 années d'histoire mouvementée - Previssima.fr 21 novembre 2018
    Malgré les textes européens, les accords bilatéraux et les jugements à répétition qui lui donnaient tort, les CPAM ont refusé pendant des années de radier de la CMU les travailleurs frontaliers français assurés en Suisse. Les décisions rendues par le TASS de Mulhouse, le 11 octobre 2018, mettent fin à cette double affiliation pour des centaines d'assurés. Laetitia Mariaccia, directrice générale de la mutuelle alsacienne SORUAL décrypte pour PREVISSIMA ce long contentieux hors norme et revient sur son dénouement.
  • CPAM de Meurthe et Moselle : de la maturité digitale aux compétences numériques - Billet de Sarah Videcoq-Aubert, Directeur chez CPAM Meurthe et Moselle sur Linkedin - 23 novembre 2018
    Depuis plusieurs années, la CPAM de Meurthe et Moselle organise à destination de ses collaborateurs une semaine de sensibilisation sur le digital. Le but, leur montrer les potentialités du numérique, les accompagner dans les usages. Dans ce cadre, la caisse a lancé en septembre dernier sa 2e édition de l'enquête sur la maturité digitale des collaborateurs dont on retrouvera les principaux résultats dans le billet. "Notre challenge sur la période qui vient va être de s'intéresser aux compétences numériques socle attendues dans chacun des métiers de la CPAM pour travailler les actions utiles permettant à chaque collaborateur de se sentir plus à l'aise et plus autonome dans cet environnement de travail qui change à très grande vitesse", conclut la directrice de la CPAM.

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 819 du 18 novembre 2018

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