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Newsletter n° 824 du 23 décembre 2018
 


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>>> Trêve hivernale pour la lettre Annuaire-secu. Il n'y aura pas de Panorama dimanche 30 décembre.
Prochain numéro dimanche 6 janvier 2019 avec la synthèse de la quinzaine. En attendant de vous retrouver, le rédacteur vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année.


SOMMAIRE

Actualités professionnelles
La Sécurité sociale
Hausse de la prime d'activité, suppression de l'augmentation de la CSG, prime exceptionnelle : Edouard Philippe en précise les modalités
Le projet de loi portant mesures d'urgence économiques et sociales adopté par le Parlement en un temps record. La CAF est prête
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
Maladie
Les dépenses d'assurance maladie du régime général en hausse de 2,3 % sur un an, à fin novembre 2018
Recouvrement - emploi - assurance chômage
La note de conjoncture de l'Insee publiée le 18 décembre montre que le taux de chômage resterait quasi stable au 1er semestre 2019
Retraites - personnes âgées - dépendance
La retraite des non-salariés au menu de la réunion du Conseil d'orientation des retraites du 20 décembre 2018
Famille

Insertion : la CAF de l'Hérault en modèle national
Risques professionnels - santé au travail
Photographie statistique des AT et MP en France selon le sexe entre 2001 et 2016

Actualités générales
Actualité santé
Agnès Buzyn a installé le premier comité de pilotage et de suivi de la réforme du 100 % santé. Les OC reçus à l'Elysée s'engagent
Actualité sociale et économique
Le Fonds CMU-C publie le rapport sur l'accès aux droits et aux soins des personnes en situation de handicap et en situation de précarité
TIC santé / e-administration / services publics
Le dispositif d'authentification simplifié FranceConnect vise 20 millions d'utilisateurs en 2019
Relations des administrations avec leurs usagers : sortie du Baromètre Marianne 2018
Veille réglementaire
Autres publications retenues

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ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

La Sécurité sociale

Hausse de la prime d'activité, suppression de l'augmentation de la CSG, prime exceptionnelle : Edouard Philippe en précise les modalités
17/12/18 - C'est l'heure du service après vente. Une semaine après l'allocution d'Emmanuel Macron, le Premier ministre, Edouard Philippe, a dévoilé dans « Les Echos » les modalités pratiques des mesures promises en réponse à la crise des « gilets jaunes ».
Concernant la hausse de la prime d'activité, contrairement à ce que j'écrivais dans la lettre précédente, l'ensemble des salariés percevant le SMIC ne sont pas automatiquement concernés, le droit à l'aide restant conditionné à l'ensemble des revenus du ménage. Et ce, pour cause de « justice sociale » : en effet, 1,2 million de salariés bénéficiaires du SMIC se trouvent « dans les 30 % des foyers Français les plus aisés » selon Edouard Philippe.
Toutefois, pour répondre aux revendications de la classe moyenne, le gouvernement a décidé d'élargir le nombre de bénéficiaires de la prime d'activité : 2 millions de foyers supplémentaires devraient pouvoir y accéder, ce qui porterait le total des ménages éligibles à 5 millions contre 3,8 millions actuellement, mais seuls 55 % des smicards y auront droit contre 40 % actuellement.
Dans le détail, tous les salariés célibataires sans enfant auront 100 € de plus jusqu'à 1 560 euros euros net (1,3 SMIC). Ce gain déclinera en suivant la pente de la prime d'activité, jusqu'à l'extinction des droits à 1,5 SMIC (1 806 euros nets) - contre 1,3 SMIC aujourd'hui. Avec un enfant, une mère célibataire pourra percevoir la prime jusqu'à 2 000 € de salaire. Un couple de deux enfants, dont l'un gagne le Smic et l'autre 1 750 €, verra ses revenus augmenter de 200 € selon les précisions du chef du gouvernement. Par ailleurs, indépendants et fonctionnaires, dont les revenus sont proches du SMIC, intègrent le dispositif. La mesure devrait coûter 2,5 milliards aux finances publiques. Solveig Godeluck explique dans Les Echos comment les personnes au SMIC vont pouvoir toucher 100 euros de plus par mois à partir de janvier. La prime d'activité augmentera de 90 euros au niveau du SMIC dès janvier, versée par les caisses d'allocations familiales le 5 février. Les salariés du privé pourront y ajouter 10 euros de revalorisation légale du SMIC (16 euros nets, dont il faut déduire la baisse de prime d'activité qui découle de la revalorisation).
Le président de la République a décidé d'annuler la hausse de CSG de 6,8 % à 8,3 % pour les retraités percevant une pension inférieure à 2 000 € par mois. "Nous revenons sur cette situation et nous allons faire en sorte que seuls 30 % des retraités soient concernés par cette augmentation qui, je le répète, finance la baisse de cotisations et donc le pouvoir d'achat des salariés" a déclaré le Premier ministre. A noter qu'il s'agit d'un revenu fiscal de référence qui prend en compte l'ensemble des ressources du foyer, y compris les revenus fonciers. Concrètement, la mesure concerne donc le retraité seul dont le revenu fiscal total ne dépasse pas 22 580 euros, ou un couple de retraités dont le revenu total est inférieur à 34 636 euros. La suppression de la hausse de la CSG pour les retraités concernés ne sera effective qu'en juillet prochain, a indiqué lundi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, sur RTL. C'est la mise en place du prélèvement de l'impôt à la source à partir de janvier 2019 qui permettra d'identifier ces revenus et d'adapter la CSG en conséquence. Les retraités toucheront un « gros chèque ou un gros virement », le 1er juillet « au plus tard », a-t-elle assuré. Le coût de la mesure est évalué à 1,5 milliard d'euros.
L'exécutif qui avait initialement fait le choix d'une désocialisation des heures supplémentaires va en fin de compte défiscaliser ces heures sup' et ce, "pour que l'impact sur le pouvoir d'achat des salariés soit maximal". "Le gain s'élèvera à 400 euros par an en moyenne", d'après le chef du gouvernement. A l'époque où Nicolas Sarkozy avait mis en oeuvre cette mesure, les économistes avaient pointé des effets d'aubaine. Cette fois, elle sera donc accompagnée d'un dispositif anti-abus, qui passe par un plafond de 5 000 euros de revenus par an éligible à cette défiscalisation. La mesure « heures supplémentaires » devrait avoir un coût moindre que les 3,7 milliards évoqués initialement, sa montée en puissance progressive limitant la facture à environ 2,5 milliards.
Des mesures d'économies ont été décidées dans l'urgence pour contenir le dérapage du déficit à 3,2 % l'an prochain (contre 2,8 % prévu). Elles concernent principalement les entreprises. Le gros des économies viendra de l'impôt sur les sociétés (IS). La diminution prévue du taux d'IS de 33 % à 31 % concernera seulement les entreprises ayant un chiffre d'affaires de moins de 250 millions d'euros, les autres restant au taux de 33 % un an de plus. "Nous demandons donc un effort aux plus grandes entreprises pour nous permettre de dégager une recette supplémentaire de l'ordre de 1,8 milliard d'euros, indique le Premier ministre. L'exécutif se donne également un peu de temps avant de trouver 1,5 milliard de coupes dans les crédits budgétaires. La mise en place d'une taxe sur les GAFA dès le 1er janvier 2019, à l'instar de certains de nos partenaires européens dans l'attente de la taxe européenne qui a fait l'objet d'un accord récent, devrait permettre de générer 500 millions d'euros de recettes, et ce niveau peut être atteint dès l'an prochain.
La dégradation des comptes publics met en danger l'objectif initial de stabiliser le niveau de la dette française (98,6 % prévu en 2019, après 98,7 % fin 2018). Avec la hausse du déficit prévu, on peut s'attendre à voir la dette publique repasser le seuil des 100 % du PIB en 2019, prévient François Ecalle, ancien de la Cour des comptes et désormais responsable du site Fipeco, spécialiste des finances publiques. Pour le moment, cette situation n'a pas provoqué d'inquiétude sur les marchés. "Ce que vont regarder les investisseurs, ce n'est pas tant l'augmentation du déficit que le fait que les réformes renforçant la croissance potentielle ne sont pas remises en cause", estime Philippe Martin, président délégué du Conseil d'analyse économique. 
Avant même la prise en compte des 10 milliards d'euros de mesures en faveur du pouvoir d'achat votées en cette fin de semaine et financées à 60 % par le déficit, la dette a atteint 2 322,3 milliards d'euros au troisième trimestre 2018, soit 99,3 % du PIB, en hausse de 22,5 milliards (+ 0,3 point), selon les derniers chiffres de l'INSEE. Cette augmentation de la dette s'explique surtout par une dérive des comptes de l'État alors que les dettes des administrations publiques locales et surtout des administrations de sécurité sociale (à 202,7 milliards) diminuent.
> Edouard Philippe : « Nous allons accélérer les mesures qui permettent de distribuer du pouvoir d'achat » - Interview Les Echos
> SMIC : la prime de 100 euros concernera 5 millions de foyers - Les Echos 17 décembre 2018
> Les retraités vont devoir attendre six mois pour bénéficier de la baisse de la CSG - Les Echos 17 décembre 2018
> 100 euros au SMIC : comment la prime d'activité va être dopée - Les Echos 17 décembre 2018
> Taxe GAFA : la France imposera les géants du numérique à partir du 1er janvier 2019 - Le Figaro 17 décembre 2018
> Les mesures pour les « gilets jaunes » font peser un risque sur la dette française - Les Echos 18 décembre 2018
> voir aussi l'édito de Etienne Lefebvre dans Les Echos La prime d'activité, ou l'impôt négatif : La hausse massive de la prime d'activité va accroître le caractère redistributif du système socio-fiscal français, avant même l'ouverture du grand débat fiscal.
> À la fin du troisième trimestre 2018, la dette publique s'établit à 2 322,3 Md€ - Insee Informations rapides n° 343 - 21/12/2018

Le projet de loi portant mesures d'urgence économiques et sociales adopté par le Parlement en un temps record. La CAF est prête
21/12/18 - Le gouvernement a présenté en conseil des ministres, mercredi 19 décembre, le projet de loi destiné à traduire les mesures sociales annoncées par Emmanuel Macron le 10 décembre, en réponse aux revendications des gilets jaunes. Le texte, très court, comporte quatre articles. Le premier porte sur la "prime exceptionnelle" jusqu'à 1 000 euros qui sera exonérée de toute charge sociale et de l'impôt sur le revenu, versée par les entreprises à leurs salariés rémunérés jusqu'à 3 SMIC. La prime devra être versée par les entreprises qui le souhaitent, avant le 31 mars 2019. Un autre article prévoit d'annuler la hausse de 1,7 point de CSG intervenue en 2018 pour les retraités percevant jusqu'à 2 000 euros nets de pension en 2019, sans aucune autre source de revenus. La mesure doit intervenir au plus tard le 1er juillet 2019, avec un remboursement rétroactif. Enfin, le projet de loi comporte une disposition sur la défiscalisation des heures supplémentaires qui doit entrer en vigueur dès le 1er janvier 2019. La majorité LREM a inséré un quatrième article qui prévoit la remise d'un rapport au Parlement, d'ici à juillet prochain, sur la revalorisation exceptionnelle de la prime d'activité au 1er janvier 2019. Ce rapport a pour objet de présenter un bilan de la mise en oeuvre opérationnelle de cette disposition règlementaire et de son impact sur le pouvoir d'achat des foyers bénéficiaires, mais aussi de proposer des pistes de réforme pour améliorer le taux de recours à la prestation, sachant que ce dernier s'établit désormais à 80 %. "Nous aimerions appliquer le « dites-le-nous une fois » au champ social, en parallèle des travaux sur le versement social unique. Le prélèvement à la source va nous aider, parce que l'administration connaîtra les revenus d'un travailleur en temps réel et pourra faire le lien avec la situation fiscale du foyer. La prime d'activité deviendrait une sorte de crédit d'impôt mensuel, l'idée étant d'être prêt en 2020", a annoncé Amélie de Montchalin, Vice-présidente du groupe En marche à l'Assemblée, aux Echos.
Par ailleurs, un décret adopté en conseil des ministres prévoit la revalorisation de 1,5 % du Smic au 1er janvier 2019. Cette revalorisation mécanique portera, en brut, le SMIC horaire de 9,88 à 10,03 euros et le SMIC mensuel de 1 498,47 à 1 521,22 euros pour un temps plein, soit une hausse de 22,75 euros. La hausse de 100 euros de prime d'activité pour les smicards (la mesure de revalorisation elle-même ne passant pas par la loi mais par le règlement - voir le décret 2018-1197 du 21-12) correspond à un bonus individuel de la prime de 90 euros au niveau du Smic auquel s'ajoute la revalorisation légale du Smic qui entre en vigueur au 1er janvier.
Heures supplémentaires, CSG des retraités, prime exceptionnelle... les mesures sociales exceptionnelles du gouvernement ont été adoptées vendredi avant cinq heures du matin, à l'Assemblée nationale. Après plus de treize heures de vifs débats, le projet de loi a été approuvé par 153 voix contre 9 et 58 abstentions. Le « projet de loi gilets jaunes », examiné en procédure accélérée, a été adopté dans la foulée par le Sénat, sans modification, permettant une adoption définitive avant les vacances parlementaires. L'examen par les sénateurs a été une simple formalité. Le président du Palais du Luxembourg, Gérard Larcher, a en effet souhaité un « vote conforme » de la Chambre haute, à majorité de droite. L'entrée en vigueur de ces mesures s'étalera de janvier à juillet 2019.
Les Caf seront au rendez-vous de la prime d'activité revalorisée. Réunis le 18 décembre en Commission d'action sociale, les administrateurs de la CNAF, ont rendu un avis favorable au projet de loi. A cette occasion, la Caisse nationale a précisé les conditions de préparation de la branche famille pour la mise en œuvre opérationnelle de la revalorisation de la prime d'activité. Le simulateur et la demande en ligne sur www.caf.fr seront à jour au 1er janvier 2019. La ministre Agnès Buzyn l'a vérifié lors d'une visite à la CAF de Paris vendredi 21 décembre. Ainsi, tous les nouveaux allocataires qui feront une demande entre le 1er janvier et le 25 janvier 2019 et qui répondent aux conditions prévues, pourront bénéficier d'un paiement le 5 février, conformément aux nouvelles règles prévues. Des responsables de la Caisse nationale s'étaient inquiétés le week-end dernier dans Le Parisien de ne pas pouvoir rendre la mesure effective avant le mois de juin.
> Le projet de loi portant mesures d'urgence économique et sociale définitivement adopté - Le dossier législatif sur le site du Sénat
> "Les Caf seront au rendez-vous de la Prime d'activité revalorisée" - Communiqué de la CNAF du 18 décembre 2018
> Amélie de Montchalin: « Nous voulons nous battre contre le non-recours aux aides sociales » - Interview Les Echos 20 décembre 2018

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L'emploi à la Sécu

L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
21/12/18 - La fédération PSE de la CFTC reproduit le communiqué intersyndical du 18 décembre 2018 faisant suite à la réunion entre le directeur de l'Ucanss et une délégation des fédérations qui s'est tenue le matin et à la RPN salaires de l'après-midi. La synthèse des réponses apportées par le directeur : les suppressions de postes continueront,  le montant de l'enveloppe attribuée par l'Etat pour la négociation de la classification n'est toujours pas connu, l'absence de lettre de cadrage 2019 pour la négociation salariale, et la réflexion en cours au niveau du Comex et des caisses nationales sur la faisabilité et l'opportunité d'une éventuelle prime de fin d'année défiscalisée.
Le SNADEOS CFTC a mis en ligne le compte rendu de cette (très décevante) RPN négociation salariale du 18 décembre 2018 et un nouvel édito de son président reprenant ce non évènement.
Le SNPDOSS CFE-CGC nous propose également un billet intitulé "salaires 2019 - absence de dialogue social - perspectives inexistantes et déception généralisée" où il relate sa déception partagée avec les autres organisations syndicales d'avoir entendu le directeur de l'UCANSS dire en RPN "négociations salariales 2019", le 18 décembre 2018, qu'il n'avait pas reçu d'instruction de cadrage de la RMPP et ne pouvait donc leur apporter aucune réponse. A retrouver également sur son site un compte rendu de la réunion de la commission de suivi des convention collectives Sécurité Sociale en ARS du 19 décembre 2018 au cours de laquelle les représentants du ministère de la Santé, de l'UCANSS et des organisations syndicales ont fait un point sur les conditions d'embauche, d'évolution professionnelles et salariales de l'ensemble des personnels concernés. Ces derniers, au nombre de 1733, représentent actuellement 20 % des effectifs travaillant en ARS.
Dans sa Lettre de la Michodière n° 43-2018 du 21 décembre, le SNFOCOS revient lui aussi sur la RPN salaires du 18 décembre, et communique la réponse de la directrice de gestion de Malakoff Médéric interpellée par les administrateurs FO lors des CA du 12 décembre dernier au sujet du transfert du traitement des dossiers CPPOSS à la société PREVERE, et ce, sans information préalable. Autre sujet abordé dans la lettre, la RPN du 4 décembre 2018 Convention Collective Nationale des Praticiens Conseils.
Le site de la fédération PSTE CFDT a changé d'adresse. Il nous propose une actualité sécurité sociale avec son commentaire sur les dernières RPN.

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Maladie

Les dépenses d'assurance maladie du régime général en hausse de 2,3 % sur un an, à fin novembre 2018
21/12/18 - Sur les douze derniers mois, les dépenses remboursées par le Régime général dans le champ de l'ONDAM sont en hausse à fin novembre 2018 de 2,3 % en données CJO-CVS (stable par rapport à fin octobre / + 2,3 %). Les dépenses de soins de ville sont également stables le mois dernier en augmentant en rythme annuel de 3,0 %.
Toujours en rythme annuel, les soins de généralistes et de spécialistes évoluent tous les deux de + 3,9 %. La progression des remboursements de soins d'auxiliaires médicaux ressort également à + 3,9 % contre 3,8 % le mois précédent. Cette dynamique se retrouve principalement dans l'évolution des soins infirmiers (+ 4,3 %) alors que les soins de kinésithérapie ne sont en hausse que de 2,8 %. Les remboursements d'analyses médicales augmentent de 0,7 %. L'évolution des remboursements de médicaments délivrés en ville est à + 3,0 % en rythme annuel alors que l'ensemble des remboursements de médicaments (rétrocession incluse) est en hausse de + 0,8 % sur les douze derniers mois. Le poste indemnités journalières reste à un niveau toujours préoccupant : + 5,0 %, contre 4,8 % en octobre.
Toujours en année complète mobile, les dépenses des établissements progressent sur douze mois de 1,5 % (contre + 1,2 en octobre) pour le public, de 1,5 % (contre 1,8) pour le privé et de 2,8 % (contre 3,7 %) pour le médico-social.
L'ensemble de ces évolutions est calculé sans inclure les rémunérations forfaitaires des médecins (Rosp médecins, Forfait structure, FPMT, MPA, RMT et FMT), rappelle la CNAM.
> Le communiqué de presse - les dépenses d'assurance maladie à fin novembre 2018 - 20 décembre 2018

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Recouvrement - emploi - et assurance chômage

La note de conjoncture de l'Insee publiée le 18 décembre montre que le taux de chômage resterait quasi stable au 1er semestre 2019
18/12/18 - Au troisième trimestre 2018, le taux de chômage au sens du BIT en France (hors Mayotte) demeure à 9,1 %, après une baisse de 0,1 point entre les premier et deuxième trimestres. Sur un an, le recul est de 0,5 point. À l'horizon de la prévision, mi-2019, la hausse de l'emploi serait supérieure à celle de la population active, faisant ainsi diminuer légèrement le taux de chômage : il s'établirait à 9,0 % à la fin du premier semestre 2019, soit seulement 0,1 point de moins qu'au 3e T 2018. La tendance était déjà à l'oeuvre, mais le mouvement des « gilets jaunes » l'a accentuée : les créations nettes d'emplois se réduisent trimestre après trimestre. L'Insee en attend désormais 107 000 pour l'année 2018, soit 22 000 de moins que lors de sa dernière prévision en octobre et surtout près de 235 000 de moins que l'an dernier. Au premier semestre 2019, l'emploi total continuerait sur ce rythme, avec 64 000 créations nettes d'emplois, dont 15 000 du fait de la transformation du CICE en baisse directe de charges, estime l'institut statistique.
Autre enseignement important de cette note de conjoncture de l'Insee, le ralentissement de la croissance. Au quatrième trimestre 2018, l'économie française ne progresserait que de 0,2 %, l'Institut imputant ce ralentissement au climat des affaires, mais aussi au mouvement des "gilets jaunes", malgré une  "forte accélération du pouvoir d'achat" sur le dernier trimestre de 2018 (+ 1,3 %), soutenue par la baisse du pétrole, la suppression totale des cotisations maladie et chômage pour les salariés ainsi que la baisse d'un tiers de la taxe d'habitation pour 80 % des Français. Le PIB se redresserait en début d'année 2019 (+0,4 % de croissance au premier trimestre puis +0,3 % au deuxième), porté par la demande intérieure et notamment la consommation des ménages. Si celle-ci s'élevait ensuite à 0,4 % aux troisième et quatrième trimestres, la croissance pourrait atteindre 1,3 % sur l'année 2019. Le pouvoir d'achat va être dopé à court terme par une relance budgétaire qui se traduit par un creusement du déficit public. Il devrait encore grimper de 0,5 % au premier trimestre 2019. L'espoir étant que les ménages consomment beaucoup et entraînent toute l'économie. L'Insee évoque une hausse du taux d'épargne !
> Du pouvoir d'achat, dans un contexte de ralentissement européen. Note de conjoncture Insee - 18 décembre 2018

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Retraites - personnes âgées - dépendance

La retraite des non-salariés au menu de la réunion du Conseil d'orientation des retraites du 20 décembre 2018
21/12/18 - Les non-salariés se distinguent par leur affiliation à différents régimes de retraite selon la profession occupée. Le système de retraite des non-salariés, objet de la réunion du COR de décembre 2018, est le reflet de cette diversité et présente un certain nombre de spécificités, tant en matière de régimes d'affiliation, qu'en matière de prélèvements et de calcul des droits.
Le dossier de séance comporte trois grandes parties. La première vise à décrire les caractéristiques des non-salariés et de leur retraite et revient sur l'architecture du système de retraite des non-salariés. Elle décrit également l'organisation adoptée dans d'autres pays.
La deuxième partie est consacrée aux modes de calcul des pensions des régimes des non-salariés et présente leurs données démographiques et financières y compris en projection. Enfin, la troisième partie aborde les principaux enjeux liés aux spécificités de ces régimes dans le cadre de la mise en œuvre du régime universel de retraite que souhaite créer Emmanuel Macron.
La création du régime universel de retraite, qui doit faire l'objet d'un projet de loi l'année prochaine, va entraîner des choix difficiles concernant les travailleurs indépendants. Faudra-t-il augmenter leur taux de cotisation pour l'aligner au moins partiellement sur celui des salariés ? Ou bien s'accommoder d'un effort contributif moindre ? C'est l'un des sujets les plus épineux sur la table du Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye.
> La note de présentation générale, les différents documents du dossier ainsi que les diaporamas présentés en séance

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Famille

Insertion : la CAF de l'Hérault en modèle national
18/12/18 - Christelle Dubos, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé a visité la CAF de l'Hérault, à Montpellier, lundi 17 décembre pour découvrir le dispositif innovant de « RSA vers l'insertion ». Il a été mis en place par la CAF et le conseil départemental de l'Hérault. Cette démarche commune pour simplifier et accélérer le parcours des nouveaux bénéficiaires du RSA vers l'insertion, testée localement depuis le début de cette année, a donné des résultats très encourageants. Concrètement, ce nouveau dispositif permet à la CAF de centraliser le pilotage du dossier de nouvel allocataire RSA, supprimant la multiplication des intervenants et raccourcissant les délais : "Les personnes bénéficient d'un rendez-vous rapide auprès d'un agent de la CAF formé spécifiquement, et qui les oriente vers un parcours d'insertion personnalisé", explique le directeur de la CAF 34. Ce rendez-vous de 30 minutes, baptisé « Entretien Giratoire », permet de faire le point sur la situation personnelle de l'allocataire et se conclut par la signature d'un contrat d'orientation fixant les étapes du parcours d'insertion. La ministre est venue vérifier sur place avec, dans ses cartons, le projet d'étendre le dispositif innovant à toutes les CAF du pays.
> MÉTROPOLITAIN 17 décembre 2018

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Risques professionnels

Photographie statistique des AT et MP en France selon le sexe entre 2001 et 2016
17/12/18 - Comme chaque année, depuis 2012, l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail  (Anact) actualise son analyse des accidents du travail, de trajet et des maladies professionnelles pour les femmes et pour les hommes, réalisée à partir des données de sinistralité de la CNAM. Selon la Photographie statistique de novembre 2018 publiée dernièrement par l'Anact, les inégalités entre les hommes et les femmes persistent en France. La baisse globale des accidents du travail depuis 2001 masque ainsi la progression des AT pour les femmes. Par ailleurs, les accidents de trajet, en baisse pour les hommes depuis 2001, sont en hausse pour les femmes. Et si la progression des maladies professionnelles concerne tant les hommes que les femmes, elle est deux fois plus rapide pour ces dernières depuis 2001.
Parmi les branches d'activités les plus accidentogènes en 2016, les services de santé, action sociale, nettoyage et travail temporaire et les services, commerces et industries de l'alimentation qui continuent à enregistrer le plus d'accidents de travail avec arrêt pour les femmes, le BTP et les industries transports, eau, gaz, électricité qui comptabilisent le plus d'accidents du travail avec arrêt pour les hommes.
En 2016, les branches d'activités qui totalisent le plus de maladies professionnelles pour les femmes sont encore les services, commerces, et industries de l'alimentation ainsi que les services, santé, action sociale, nettoyage et travail temporaire. Pour les hommes, ce sont les secteurs du BTP et de la métallurgie.
L'Anact fait l'hypothèse que, depuis 2001, les femmes occupent des postes dont les activités sont exposées à des risques insuffisamment identifiés et reconnus, et ce, d'autant plus, pour les secteurs à prédominance féminine. Une telle hypothèse réinterroge alors la capacité d'adaptation et d'efficacité des politiques d'évaluation et de prévention des risques puisqu'elles, ne s'adressent pas aux femmes dans leurs emplois alors que c'est le cas des hommes.
La prise en compte des conditions d'exposition différenciées des femmes et des hommes permet alors de progresser dans l'évaluation et la prévention des risques professionnels.
En mobilisant ce regard différencié sur les situations de travail des femmes et des hommes, les politiques de santé et sécurité au travail pourraient faire progresser la prévention de la sinistralité pour toutes et tous au travers de pistes d'action préconisées dans la "Photographie statistique".
> Consulter l'étude

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ACTUALITÉS GÉNÉRALES
Actualité santé

Agnès Buzyn a installé le premier comité de pilotage et de suivi de la réforme du 100 % santé. Les OC reçus à l'Elysée s'engagent
21/12/18 - Agnès Buzyn a installé dans la matinée du 18 décembre 2018 le comité de pilotage et de suivi de la réforme en présence des représentants des assureurs complémentaires et France Asso santé. Un observatoire des prix va être mis en place et rendu public pour faire toute la transparence sur l'évolution des tarifs. Elle a déjà fait savoir qu'elle en tirerait les conséquences. La semaine dernière, la ministre de la Santé avait qualifié de « sabotage politique » l'annonce par certaines mutuelles de l'augmentation de leurs tarifs en 2019, pour compenser le manque à gagner lié à la réforme du reste à charge zéro. Les complémentaires santé "ne peuvent pas utiliser la réforme pour justifier des hausses de prix", avait-t-elle martelé. Le coût de cette réforme est estimé à 1 milliard d'euros sur trois ans, dont seulement 250 millions financés par les OC. Si la ministre concède que "les tarifs des complémentaires augmentent chaque année parce que le coût de la santé augmente", elle insiste sur le fait que "le reste à charge zéro n'a aucune raison d'impacter le coût des organismes complémentaires car il est très réduit", représentant au total 0,14 % de leur chiffre d'affaires, "une goutte d'eau", alors que leurs frais de gestion, "sur lesquels ils peuvent faire un effort d'efficience", s'élèvent à 20 % de leur chiffre d'affaires en 2016, selon les statistiques de la DREES, soit 7 milliards d'euros par an.
Reçus dans l'après-midi à l'Elysée par Emanuel Macron, en présence des ministres de l'Économie et de la Santé, les représentants des mutuelles, assureurs et IP ont été invités à faire un "effort particulier pour 2019". Les complémentaires santé ont donné des gages au président de la République. Elles se sont engagées à ne pas répercuter dans leurs tarifs 2019 l'impact de la réforme du 100 % santé qui entre en vigueur progressivement entre 2019 et 2021. "Nous allons travailler dès à présent, avec la ministre de la Santé, pour qu'il en soit de même pour 2020. Mais, il faudra que tout le monde, et notamment les professionnels de santé, joue sa partition", déclare aux « Echos » Thierry Beaudet, le président de la Mutualité française. Au-delà de la non-répercussion dans les tarifs de l'impact du reste-à-charge zéro et du travail sur les frais de gestion, les OC ont été invités par le chef de l'Etat à formuler dans les 48 heures "des mesures concrètes pour le pouvoir d'achat de leurs assurés en 2019". Les complémentaires santé ont répondu jeudi soir dans les temps à l'ultimatum fixé par Emmanuel Macron, rapporte le quotidien économique. A l'issue de deux journées d'intenses tractations, elles se sont engagées, pour leurs contrats individuels d'entrée de gamme (5 millions de personnes protégées), à une « compensation » afin de neutraliser les hausses de tarifs demandées pour 2019. Les augmentations tarifaires seront reversées "intégralement" aux assurés, promet la Fédération française de l'assurance (FFA). "Chaque opérateur choisira les modalités à mettre en oeuvre pour cette compensation", indique-t-elle.
Il est aussi proposé d'engager une réflexion pour accélérer le calendrier de la réforme du reste à charge zéro, la Mutualité française propose "le déploiement de l'ensemble du dispositif dès le second semestre 2019 et non d'ici 2021", comme prévu initialement.
L'UFC-Que Choisir, qui s'est alarmée, au vu des témoignages qu'elle a récoltés, de "l'envolée des cotisations pour 2019"chez les complémentaires santé, a demandé la mise en place dès le premier semestre 2019 de la résiliation sans frais et à tout moment des contrats, après la première année - une mesure annoncée par l'Elysée mardi soir.
> Reste à charge zéro : les mutuelles s'engagent à ne pas augmenter leurs tarifs l'an prochain - Le Figaro 19 décembre 2018
> Pouvoir d'achat : les complémentaires santé font une concession pour 2019 - Les Echos 21 décembre 2018
> « La Mutualité Française propose d'avancer la réforme du reste à charge zéro à 2019 » - Communiqué FNMF 20 décembre 2018
> Inflation des complémentaires santé. La résiliation à tout moment, remède à l'envolée des tarifs - Communiqué UFC-Que Choisir 20 décembre 2018

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Actualité sociale et économique

Le Fonds CMU-C publie le rapport sur l'accès aux droits et aux soins des personnes en situation de handicap et en situation de précarité
17/12/18 - Missionnés le 9 avril 2018 par le ministère des Solidarités, le Dr Philippe Denormandie, membre du conseil d'administration de la CNSA, et Marianne Cornu-Pauchet, directrice du Fonds CMU‑C, ont élaboré en trois mois un rapport sur l'accès aux droits et aux soins des personnes en situation de handicap et des personnes en situation de précarité. Mobilisant les travaux existants, la mission a adopté une démarche de consultation des acteurs œuvrant pour l'accès aux droits et aux soins la plus large possible. De mi-avril à fin juin 2018, près de 60 organismes ont ainsi été auditionnés, impliquant plus de 160 personnes. La mission a bénéficié d'un appui de qualité de l'équipe du Fonds CMU-C, à la fois en termes d'organisation des auditions et de contenu (travaux d'analyse, préparation des auditions, rédaction). Transmis au Parlement courant septembre 2018, le rapport vient d'être mis en ligne sur le site du Fonds le 17 décembre. Il dresse un bilan des difficultés d'accès à une couverture santé, aux soins courants et à la prévention des personnes en situation de précarité ou de handicap. Il émet 12 principales recommandations et 42 propositions concrètes susceptibles d'améliorer la situation. Certaines sont d'ores et déjà intégrées dans le PLFSS pour 2019, la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, la stratégie « ma santé 2022 », ou les priorités fixées par le comité interministériel au handicap.  
> Le rapport

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TIC santé - e-administration - services publics

Le dispositif d'authentification simplifié FranceConnect vise 20 millions d'utilisateurs en 2019
20/12/18 - France connect fait partie des briques de "l'État plateforme" conçu par la direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'État (Dinsic). Un concept qui vise à mettre à disposition des administrations, à l'image des grandes plateformes de l'Internet, des ressources, des outils et un écosystème pour accélérer la "fabrication" de téléservices. Créé en 2014, FranceConnect évite à l'usager de mémoriser les multiples identifiants et mots de passe demandés par chaque administration pour réaliser des formalités. Pour s'authentifier, l'usager choisit une "identité pivot" préexistante et délivrée selon une procédure fiable par des fournisseurs d'identité FranceConnect aujourd'hui au nombre de cinq : les impôts, Ameli, la Poste, MobileConnect et la MSA. Si l'usager choisit de s'identifier avec le login/mot de passe des impôts pour accéder à un site tiers, seules les données d'identité de la personne physique sont échangées entre les deux entités. Le dispositif d'authentification simplifié est accepté par un grand nombre de sites publics, voire privés. À ce jour 300 collectivités l'utilisent pour l'accès à leur portail de téléservices, chiffre qui devrait monter à 1 000 dès le début de l'année, et 6 000 fin 2019 grâce un à un partenariat avec l'Association des maires ruraux de France (AMRF).
"En 2019, FranceConnect va intégrer l'Education nationale, pour l'accès aux espaces numériques de travail (ENT), Pôle emploi, les CAF et l'Urssaf au travers du chèque emploi services (Cesu). Nous devrions atteindre ainsi 20 millions de comptes contre 7,5 aujourd'hui", explique Lionel Fouillen, responsable des relations partenaires FranceConnect. Pour aller un cran plus loin dans la simplification, Le dispositif s'enrichit progressivement d'autres API autorisant l'échange de données sécurisées entre administrations. Pour éviter les ressaisies de données à l'usager, FranceConnect planche aussi sur l'intégration de droits délégués qui ouvrira la voie à de nouveaux usages.
Un « parcours hautement sécurisé de « FranceConnect Identité » sera disponible au plus tard le 31 décembre 2019 pour permettre le lancement des services en ligne exigeant une authentification renforcée des usagers, tels que la demande de procuration en ligne ou le dépôt de plainte en ligne ».
> France Connect vise 20 millions d'utilisateurs en 2019 - Localtis.info

Relations des administrations avec leurs usagers : sortie du Baromètre Marianne 2018
18/12/18 - Depuis 2009, le baromètre Marianne permet de faire le point sur la qualité de l'accueil et de la relation usager grâce à des enquêtes mystères réalisées cette année auprès de 611 services publics. Ce panel qui regroupe des services des impôts aux particuliers, des Tribunaux de grande instance, des services déconcentrés de l'Education Nationale et des bibliothèques universitaires, s'est élargi en 2018 aux 150 maisons de services au public.
Le premier constat du baromètre 2018, c'est l'amélioration globale du service avec une note moyenne qui  progresse : 6,7/10 en 2018 contre 6,4/10 en 2017. Ainsi, la qualité des services en ligne, l'accueil des personnes en situation de handicap et l'information délivrée aux usagers se sont améliorés. Le deuxième constat, c'est que les services testés ont encore beaucoup de progrès à faire pour répondre correctement aux demandes des usagers (mails, courriers et appels). En effet, moins d'un appel mystère sur deux reçoit une réponse satisfaisante sur le fond alors que les scénarios de tests sont des cas d'usages assez simples définis par les réseaux eux-mêmes. Près de 40 % des mails adressés par les enquêteurs ne reçoivent aucune réponse. Les trous dans la raquette se concentrent particulièrement sur les réponses écrites. Ces résultats démontrent la nécessité d'agir pour améliorer la qualité de la réponse aux usagers.
Carton rouge sur l'utilisation des remarques et suggestions des usagers pour l'amélioration de services. “L'affichage des résultats d'enquêtes de satisfaction progresse en ligne mais n'est visible que dans moins d'un site physique sur 5, peut-on lire. Et seuls 16 % des sites mettent en lumière dans leurs locaux les résultats d'enquêtes de satisfaction des usagers. Conséquence : l'évaluation de la satisfaction des usagers n'aboutit pas à une amélioration des processus.
Dix ans après son lancement, Marianne doit évoluer dès 2019 pour prendre en compte la stratégie de transformation de l'action publique. La nouvelle version du référentiel devra notamment reprendre l'engagement de publier les résultats des services publics pris lors du premier comité interministériel pour la transformation publique et traduire la promesse d'une administration bienveillante qui donne droit à l'erreur et agit pour établir une relation de confiance. Les nouveaux engagements devront pouvoir s'appliquer dans des contextes très différents, tels que des opérateurs de services numériques qui n'ont pas d'accueil physique comme l'Agence Nationale des Titres Sécurisés, ou des petites structures d'accueil de proximité telles que des MSAP.
> Baromètre Marianne 2018

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Veille réglementaire

Sécurité sociale

  • Décret n° 2018-1185 du 19 décembre 2018 relatif à l'affiliation, au recouvrement des cotisations sociales et à l'ouverture des droits aux prestations sociales des artistes-auteurs, JO du 21/12/18
    Le texte prévoit les modalités de recouvrement des cotisations sociales dues par les artistes-auteurs dévolue à une Urssaf dédiée
  • Décret n° 2018-1187 du 19 décembre 2018 relatif aux modalités de répartition de la dotation annuelle mentionnée à l'article L. 612-5 du code de la sécurité sociale, JO du 21/12/18
  • Décret n° 2018-1197 du 21 décembre 2018 relatif à la revalorisation exceptionnelle de la prime d'activité, JO du 22/12/18
  • Arrêté du 19 décembre 2018 fixant le montant de la dotation annuelle de financement de l'Institution nationale des invalides pour 2018
    Arrêté du 20 décembre 2018 fixant pour 2018 le montant de la dotation des régimes obligatoires d'assurance maladie versée à la Haute Autorité de santé
  • LOI n° 2018-1203 du 22 décembre 2018 de financement de la sécurité sociale pour 2019, JO du 23/12/18
    Décision n° 2018-776 DC du 21 décembre 2018
    Sont contraires à la Constitution les dispositions suivantes de la LFSS :
    - l'article 45 ; les 1° et 2° du paragraphe I et les paragraphes II et III de l'article 50 ; les mots : « et 2020 » figurant au premier alinéa de l'article 68
  • Décret n° 2018-1208 du 21 décembre 2018 modifiant la numérotation d'une section et de plusieurs articles du code de la sécurité sociale, JO du 23/12/18
  • Arrêté du 21 décembre 2018 modifiant l'arrêté du 15 février 2017 portant modification de l'arrêté du 17 octobre 1995 modifié relatif à la tarification des accidents du travail et des maladies professionnelles, JO du 23/12/18

Santé - social

  • Décision du 30 octobre 2018 de l'Uncam relative à la modification du dispositif de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) des médecins libéraux conventionnés, JO du 20/12/18
  • Arrêté du 18 décembre 2018 modifiant l'arrêté du 2 mai 2018 modifié fixant pour l'année 2018 le montant des crédits attribués aux ARS au titre du fonds d'intervention régional et le montant des transferts prévus à l'article L. 174-1-2 du code de la sécurité sociale, JO du 21/12/18
  • Arrêté du 19 décembre 2018 fixant le nombre d'étudiants de première année commune aux études de santé et le nombre d'étudiants de première année commune aux études de santé adaptée autorisés à poursuivre leurs études de sage-femme, à l'issue des épreuves terminales de l'année universitaire 2018-2019 dans les universités mettant en place pour la première fois la première année commune aux études de santé adaptée, JO du 21/12/18
    Arrêté du 19 décembre 2018 fixant le nombre d'étudiants de première année commune aux études de santé et le nombre d'étudiants de première année commune aux études de santé adaptée autorisés à poursuivre leurs études en médecine, à l'issue des épreuves terminales de l'année universitaire 2018-2019 dans les universités mettant en place pour la première fois la première année commune aux études de santé adaptée
    Arrêté du 19 décembre 2018 fixant le nombre d'étudiants de première année commune aux études de santé et le nombre d'étudiants de première année commune aux études de santé adaptée autorisés à poursuivre leurs études en odontologie, à l'issue des épreuves terminales de l'année universitaire 2018-2019 dans les universités mettant en place pour la première fois la première année commune aux études de santé adaptée, en application de l'article 10 du décret n° 2014-189 du 20 février 2014
    Arrêté du 19 décembre 2018 fixant le nombre d'étudiants de première année commune aux études de santé et le nombre d'étudiants de première année commune aux études de santé adaptée autorisés à poursuivre leurs études en pharmacie, à l'issue des épreuves terminales de l'année universitaire 2018-2019 dans les universités mettant en place pour la première fois la première année commune aux études de santé adaptée
  • Arrêté du 12 décembre 2018 fixant les référentiels de pertinence, de qualité, de sécurité des soins ou de seuils, exprimés en volume ou en dépenses d'assurance maladie mentionnés à l'article L. 162-30-3 du code de la sécurité sociale, JO du 22/12/18
  • Arrêté du 21 décembre 2018 fixant pour 2019 la part forfaitaire du remboursement aux organismes gestionnaires des dépenses au titre de la CMU-C, JO du 23/12/18

Autres publications et informations retenues

Agenda

  • En application de la loi n° 2016-1547 de modernisation de la justice du 18 novembre 2016, les tribunaux des affaires de la Sécurité sociale (TASS), disparaissent au 1er janvier 2019. A compter de cette date, ce seront les tribunaux de grande instance (TGI), qui deviendront compétents en matière de Sécurité sociale.
  • A compter du 1er janvier 2019, toute personne qui crée ou reprend une activité indépendante, qu'il s'agisse d'un micro entrepreneur, d'un artisan, d'un commerçant ou d'une profession libérale, sera automatiquement affiliée et prise en charge par l'Assurance Maladie pour sa couverture santé obligatoire. Ce travailleur indépendant sera ainsi rattaché à la CPAM de son lieu de résidence ou à sa CGSS pour les Drom.

Formations

  • La Délégation nationale à la lutte contre la fraude vient de publier le catalogue des formation interinstitutionnelles 2019 en matière de lutte contre la fraude aux finances publiques
    L'offre de formation transverse couvre 5 grands domaines : détection des fraudes, la lutte contre le travail illégal, la fraude aux prestations sociales, la fraude douanière ou encore les outils d'investigation. Parmi les nouveautés 2019, la formation "Contrôle interne, maîtrise des risques et lutte contre la fraude sociale". Accès au catalogue et aux formulaires d'inscription

Statistiques - chiffres - classements - prix

  • Fraude à la sécurité sociale : 1,8 million de numéros de sécurité sociale attribués sur la base de faux documents selon Charles Prats, ex-magistrat de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF). Un chiffre colossal qui entraînerait le paiement de près de 14 milliards d'euros de prestations indues tous les ans. Ce spécialiste de la fraude fiscale et sociale était l'invité de l'émission Bourdin Direct le mercredi 19 décembre 2018. La vidéo (3:03)
    Un « scandale d'État », rien de moins, selon le magistrat Charles Prats. Un non-problème, pour l'administration de la Sécurité sociale. Qui a raison ? La DSS et la CNAV assurent de leur côté que le risque est entièrement maîtrisé, et qu'une fraude à cette échelle est impossible. Pourtant, la sénatrice UDI-UC Nathalie Goulet, qui s'est saisie du dossier au niveau parlementaire, dit se heurter à une fin de non-recevoir des gouvernements et majorités successives depuis plusieurs années sur le sujet, et évoque « un État dans l'État» , qui préfère rester muet sur le dossier plutôt que d'avouer sa faute. "L'État laisse-t-il passer des milliards d'euros de fraude aux prestations sociales ?" - Enquête du Figaro 21 décembre 2018

Nominations - mouvements - récompenses - Indiscrétions - marchés - partenariats

  • Philippe DE MESTER est nommé directeur général de l'ARS Provence-Alpes-Côte d'Azur - Décret du 19 décembre 2018, JO du 20/12/18
    Le remplaçant du préfet Claude d'Harcourt est un autre préfet, de la Somme, et ce depuis 2016. En fonction à compter du 15 janvier prochain, il prendra ainsi le relai de Véronique Billaud, qui assurait l'intérim de la fonction depuis le départ de Claude d'Harcourt pour la région Pays de la Loire.
  • Jérôme VIGUIER est nommé directeur général de l'agence régionale de santé de Martinique - Décret du 19 décembre 2018
    Pour succéder à Patrick Houssel, en poste depuis 2016 et qui a fait valoir ses droits à la retraite, un nouveau directeur général de l'ARS de Martinique a été nommé en Conseil des ministres le 19 décembre. Il s'agit du docteur Jérôme Viguier, actuel directeur du pôle “Santé publique et soins” de l'Institut national du cancer (Inca), qui prendra ses fonctions le 15 janvier 2019.
  • Clara de BORT est nommée directrice générale de l'agence régionale de santé de Guyane - Décret du 19 décembre 2018
    Dans la foulée du départ prochain de Jacques Cartiaux, en fonction depuis 2016, et admis à faire valoir ses droits à la retraite, Clara de Bort vient d'être nommée pour le remplacer lors du dernier Conseil des ministres. Elle prendra son nouveau poste le 7 janvier 2019. Elle était jusque-là directrice de la réserve sanitaire, animée par l'agence Santé publique France du ministère de la Santé.
  • Maurice-Pierre PLANEL est nommé président du comité économique des produits de santé pour un second mandat de trois ans - Arrêté du 17 décembre 2018

Justice

  • Le refus de soins aux bénéficiaires de la CMU ou de l'AME : la mention devra disparaître des plateformes de prise de rendez-vous en ligne
    Par deux décisions du 22 novembre 2018, rendues publiques lundi 17 décembre, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, enjoint à ces sites Internet de faire disparaître les mentions discriminatoires comme « les bénéficiaires de la CMU ne sont pas acceptés au cabinet », « bénéficiaires CMU : pas de rendez-vous (le docteur n'a pas le lecteur de cartes). Merci de prendre rendez-vous avec l'hôpital », ou encore « les AME ne sont pas acceptées ». Le Défenseur des droits donne six mois aux plates-formes Internet comme Doctolib et Monrendezvous pour modifier leurs pratiques. Ces recommandations sont l'aboutissement de la saisine du Défenseur des droits, le 10 janvier 2017, par trois associations Médecins du monde, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et le Comité interassociatif sur la santé (Ciss, devenu France assos santé), rappelle "Le Monde".
    Réaction immédiate du président de Doctolib, l'une des plateformes mises en cause, sur le blog du Dr Nau.

Projets de loi

  • Le Parlement adopte un projet de budget 2019 « profondément transformé »
    Après plusieurs mois de discussions débutées le 24 septembre avec la présentation du texte et un parcours très chaotique, le projet de loi de finances 2019 a été adopté définitivement par les députés jeudi 20 décembre 2018. Les prévisions de déficit public, notamment, sont réhaussées. Le déficit s'est dégradé de "8,5 milliards d'euros par rapport à la première lecture", pour atteindre les 107,5 milliards d'euros, concède Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics. L'Etat va ainsi dépenser, en 2019, 37 % de plus qu'il n'encaisse de recettes ! Ont été notamment ajoutées en nouvelle lecture l'annulation de la hausse des taxes sur les carburants et la revalorisation de la prime d'activité promise par Emmanuel Macron. Le dossier législatif

La vidéo de la semaine

  • Ma Santé 2022 : Agnès Buzyn se veut rassurante et offensive
    En pleine tourmente sociale activée par les Gilets jaunes, au lendemain de l'intervention du président de la République et sur fond de révolution copernicienne du système de santé, la ministre de la Santé était l'invitée des Contrepoints de la santé, organisés le 11 décembre 2018 à Paris. Fidèle à elle-même, la main de fer dans un gant de velours, Agnès Buzyn a, tour à tour, flatté, menacé et fait œuvre de pédagogie. Tour d'horizon. Lire le compte-rendu et voir les vidéos du dernier débat des Contrepoints de la Santé

Publications - revues

  • A découvrir : Fil Santé #  - le journal électronique (abonnement gratuit - 6 numéros par an) de l'association "La santé à voix haute", qui se donne pour objectif de mieux comprendre les conditions d'élaboration des enjeux et politiques de santé, et de favoriser le débat sur ces questions.
    Accès au numéro 7 de décembre 2018. Au sommaire notamment : un article sur le Programme de qualité et d'efficience maladie (PQE) qui rapproche les objectifs et les résultats des politiques de santé (annexe de la LFSS), un autre sur les registres de morbidité, organismes inconnus de la plupart de nos concitoyens. Leur contribution à la surveillance de l'état de santé des populations est pourtant primordiale. Fil Santé #  soulève quatre questions pour mieux comprendre leurs missions et leur fonctionnement ! Dans chaque numéro, Fil Santé # rassemble des informations sur la fabrique des politiques de santé : données scientifiques qui contribuent à orienter l'action publique, annonces politiques, programmes et plans de santé...
  • Principaux indicateurs mensuels Acoss-Urssaf à fin novembre 2018 - Baromètre économique n° 99 du 20 décembre 2018 - ACOSS
    En novembre 2018, le nombre de déclarations d'embauche de plus d'un mois (hors intérim) diminue de 0,7 % et de 1,0 % sur trois mois. Sur un an, les déclarations d'embauche de plus d'un mois sont en hausse de 1,9 %. L'évolution du mois de novembre s'explique par la baisse des déclarations d'embauche en CDI (- 1,1 %) et, dans une moindre mesure, de celles en CDD de plus d'un mois étant quasiment stables (- 0,3 %). Les déclarations d'embauches en CDI restent toutefois en hausse sur trois mois (+ 0,8 %) et dynamiques sur un an (+ 4,2 %).
  • Newsletter formation continue n° 32 de l'EN3S
    Au sommaire de ce numéro de décembre 2018 :
    Ce mois-ci, découvrez :
    - Travailleurs indépendants, quelles réalités, quels risques, quels héritages du RSI ? ;
    - Retour sur le cycle de formation Stratégie nationale et dynamique de réseaux 2018.

Rapports - études - dossiers - avis - notes

  • Refonte du premier cycle des études de santé pour les "métiers médicaux". Suppression du numerus clausus et de la PACES - Rapport de Jean-Paul Saint-André
    Le professeur Jean-Paul Saint-André a remis le 18 décembre 2018 son rapport de mission sur la refonte du premier cycle des études de santé à Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé. 
    Pour conduire cette mission, Jean-Paul Saint-André s'est appuyé sur une large concertation comprenant la mise en place d'un groupe de travail, des entretiens bilatéraux ainsi que de nombreuses contributions écrites, notamment de la part des Conférences de doyens de facultés de santé, de la Conférence des présidents d'universités, et des organisations représentatives étudiantes. Les propositions contenues dans ce rapport feront l'objet d'un examen approfondi par les ministres, qui annonceront les axes de la réforme du premier cycle des études de santé, ainsi que les modalités de poursuite de la concertation dans le courant du mois de janvier 2019. Le projet de loi Santé, qui sera présenté au Parlement au premier semestre 2019, prévoira les mesures législatives nécessaires à la suppression du numérus clausus et de la PACES, annoncée par le président de la République lors de son discours sur la transformation du système de santé, le 18 septembre 2018. La poursuite de la concertation permettra de préciser les dispositions règlementaires nécessaires. Télécharger le rapport
  • La Garantie Jeunes : le rapport final d'évaluation
    Lancée à titre expérimental en octobre 2013 avant d'être généralisée en 2017, la garantie jeunes a atteint son public cible et a eu des effets positifs sur les taux d'emploi de ses bénéficiaires, très éloignés du marché du travail, selon le rapport final d'évaluation publié le 11 décembre 2018 par la DARES. Il met toutefois en avant des points à améliorer dans le cadre de sa généralisation, notamment en matière de lourdeur administrative, d'accompagnement des entreprises accueillant ces jeunes, et d'accompagnement individuel des bénéficiaires par les missions locales.
    Consulter le rapport d'évaluation

Communiqués, points de vue, analyses politiques, faits divers, enquêtes

  • Retraites : leçons des réformes italiennes - par Michel Martone le 30 novembre 2018 - Note à télécharger sur Fondapol.org
    Alors que la France se prépare à une importante restructuration de son système de protection sociale, l'expérience italienne en la matière est porteuse d'un certain nombre d'enseignements que la présente note se propose d'explorer. En revenant sur les origines et le développement du système italien de retraite, de la création de la première forme d'assurance obligatoire en 1898 aux récentes réformes Dini et Fornero, l'auteur Michel Martone, vice-ministre du Travail et des Affaires sociales entre 2011 et 2013 sous le gouvernement de Mario Monti, insiste sur l'importance de choisir le bon moment et la bonne méthode.

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 823 du 16 décembre 2018

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Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
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