ANNUAIRE SÉCU vous propose
 
Le Panorama de l'actualité Internet
dans le domaine de la Sécurité sociale

Newsletter n° 838 du 14 avril 2019
 


> Archives et formulaire d'abonnement en ligne sur le site

> Contactez le rédacteur de la lettre - (gerard AT annuaire-secu.com)


SOMMAIRE

Actualités professionnelles
La Sécurité sociale
Le véritable enjeu financier lié à l'existence de NIR obtenus de manière irrégulière se mesurerait en millions d'euros et non en milliards, selon Jean-Marie Vanlerenberghe
L'emploi à la Sécu
L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
Lancement de la préparation interne au 60e concours d'entrée à l'EN3S
Maladie
Négociation conventionnelle syndicats médicaux/CNAM sur les assistants médicaux : ce sera aussi un pour deux médecins regroupés
Famille
APL : la réforme de calcul n'entrera pas en vigueur avant le dernier trimestre 2019
Risques professionnels - santé au travail
Enjeux et actions 2019 sur les cancers reconnus d'origine professionnelle. Le nouveau rapport de la branche Risques professionnels

Actualités générales
Actualité santé
Fonds CMU-C - Rapport 2018 sur la dépense moyenne des bénéficiaires de la CMU-C en 2016 et 2017
Actualité sociale et économique
Grand Débat national : quelques enseignements de cet exercice inédit
Dans son étude économique 2019 sur la France, l'OCDE encourage le gouvernement français à accélérer sur la voie des réformes
Le programme de stabilité 2019-2022 dévoilé en Conseil des ministres le 10 avril 2019 avant transmission à la CE
TIC santé / e-administration / services publics
Mise en production de la nouvelle version du compte ameli Web « 2019-1 » 
L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux
Une version enrichie du portail mesdroitssociaux.gouv.fr
La nouvelle plateforme DoctoChrono vous propose un rendez-vous en ligne prioritaire moyennant finances
Veille réglementaire
Autres publications retenues

------------------------------------------------

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

La Sécurité sociale

Le véritable enjeu financier lié à l'existence de NIR obtenus de manière irrégulière se mesurerait en millions d'euros et non en milliards, selon Jean-Marie Vanlerenberghe
08/04/19 - Le sujet de l'impact de la fraude documentaire, c'est-à-dire la fraude aux pièces d'identité, sur la fraude aux prestations sociales est né le 21 décembre 2018 lors de la discussion générale du texte portant mesures d'urgence économiques et sociales. A cette occasion, des chiffres ont circulé  repris par la presse et les réseaux sociaux. Basé sur une expertise datant de 2011 qui avait mis au jour une fraude sur environ 10 % des demandes d'inscriptions au NIR de Français nés à l'étranger ou d'étrangers qui souhaitaient obtenir un numéro de sécurité sociale, un calcul simpliste citait un montant faramineux de 14 milliards d'euros. La ministre des Solidarités avait pour sa part indiqué que la fraude pour usurpation d'identité et communication de faux documents, représentait, en tout et pour tout, 0,3 % des sommes concernées, soit moins de 1 million d'euros. L'écart entre ces deux chiffres a poussé la commission des Affaires sociales du Sénat à missionner Jean-Marie Vanlerenberghe, le rapporteur général du rapport intitulé "lutter contre la fraude sociale, un impératif pour le juste droit", de mener un travail ponctuel sur ce sujet afin de produire une évaluation robuste et étayée de l'impact de la fraude documentaire sur la fraude aux prestations sociales. Il a présenté à la commission le 3 avril 2019 un premier point d'étape avant les conclusions définitives de ses travaux à la fin du mois de mai. De nouveaux chiffres sont disponibles selon un dernier contrôle Sandia-DCPAF qui concernait les seuls dossiers ouverts en 2017. Un nouveau travail est en cours sur la base d'un échantillonnage depuis 1988 et "nous devrions en recueillir les résultats détaillés courant mai. Ce n'est qu'alors que nous pourrons tirer des conclusions méthodologiquement étayées sur le risque financier global associé aux faux NIR par des personnes nées à l'étranger", prévient Jean-Marie Vanlerenberghe. Mais on sera loin, très loin, des 10 % de NIR frauduleux qui donneraient systématiquement lieu à versement de prestations indues...
> Liens entre la fraude documentaire et la fraude sociale - Communication au Sénat

Retour sommaire

L'emploi à la Sécu

L'actualité hebdo des partenaires sociaux dans la Sécu
12/04/19 - La Lettre de la Michodière n° 14-2019 du 11 avril du SNFOCOS aborde le projet de classification du personnel des employés et cadres (Les cadres en danger) et l'impact de la réforme dite du « 100% santé »  sur le contrat national de complémentaire santé (la solidarité intergénérationnelle en danger ?).
Le SNPDOS-CFDT diffuse une lettre ouverte à Nicolas Revel, Directeur général de la CNAM, à propos de l'appareillage. "Le réseau appareillage du service médical est moribond (pas de formation, pas de réunion depuis plus de six ans, rares réponses de la CNAM aux questions de la base, …) et a perdu toute crédibilité auprès des professionnels. La profession des orthopédistes-orthésistes sait trop bien que les contrôles a posteriori sont difficiles", dénonce le syndicat qui réclame "une vraie politique appareillage au sein de l'assurance maladie".
Cette semaine, le SNPDOSS CFE-CGC a mis en ligne son compte-rendu de la RPN du 9 avril au cours de laquelle ont été votées une augmentation significative de la valeur des chèques-déjeuner portés à 9,20 euros (au lieu de 8,94) et la mise à jour des textes relatifs au régime de prévoyance géré par la CAPSSA (protocole d'accord et règlement intérieur). Ces textes validés par les participants seront proposés à la signature le 23 avril 2019. Egalement disponible en ligne le compte rendu de l'INC de la Branche AT-MP du 12 avril. La Directrice des Risques Professionnels, Marine Jeantet, y a indiqué être associée aux travaux conduits sur la Prévention et la Santé en entreprise suite notamment au rapport Lecocq. Elle a précisé s'employer à valoriser l'activité de la Branche, souvent mal connue. Deux diaporamas ont été présentés et commentés par les participants sur la COG Prévention 2018 2022 et les résultats du BSI 2018.
La mission de redéfinition des attendus des dirigeants de la Sécurité sociale, pilotée par l'Ucanss, touche à sa fin. Après plusieurs mois de travaux, le Comité de pilotage de la mission publie le nouveau référentiel de compétences des Agents De Direction de la Sécurité sociale dénommé « Leadders », qui propose un cadre renouvelé permettant de prendre en compte les transformations de la fonction et de promouvoir les missions des Agents de direction tant au sein qu'en dehors de la Sécurité sociale. Un site dédié, leadders.ucanss.fr facilite le portage commun de ce nouvel outil. Vous découvrirez sur ce site l'intégralité du référentiel, sa genèse, le regard porté par les directeurs des Caisses nationales, ainsi qu'une section actualités où vous pourrez suivre le déploiement du programme au fil de l'eau. Un référentiel unique pour l'ensemble des ADD… néanmoins décliné en deux profils-types avec des niveaux d'exigence potentiellement différents pour chacun des deux profils-types retenus : les Directeurs ; les ADD (Directeur comptable et financier, Directeur adjoint, Sous-directeur), qui comprend 14 attendus pour plus de lisibilité.

Lancement de la préparation interne au 60e concours d'entrée à l'EN3S
11/04/19 - L'Ucanss, en partenariat avec l'Institut 4.10, propose une préparation aux épreuves du concours d'entrée à l'EN3S. A la suite d'une étude réalisée en 2018, cette préparation fait l'objet d'une évolution partielle dès 2019 avec un nouveau système d'entrée et d'orientation vers un parcours de formation avec notamment la suppression de l'épreuve orale et du cycle 1. Le diagnostic de sélection et d'orientation (DSO) est remplacé par deux tests d'orientation : un QCM de protection sociale de 50 questions et une synthèse à partir d'un dossier. La date limite des inscriptions est fixée au 30 avril 2019. La prépa se déroule du 12 juin 2019 à mi-septembre 2020.
A signaler également la Lettre d'information Ucanss 0712 du 5 avril 2019 sur le lancement de la promotion 2019-2020 de l'offre de formation interbranche pour accompagner la volonté de développer les pratiques managériales des managers opérationnels. Deux dispositifs complémentaires sont destinés à cette communauté : le Certificat de Qualification Professionnelle de Manager Opérationnel (CQP MO), dispositif certifiant qui s'adresse à des managers en poste au sein de la Sécurité sociale et la Licence professionnelle Management et gestion des organisations, parcours Management Opérationnel dans la Protection Sociale (LP MOPS).
> La documentation nécessaire pour intégrer la préparation au 60e concours d'entrée à l'EN3S - Lettre d'information Ucanss 0713 du 11 avril 2019
> Licence professionnelle Management et gestion des organisations, parcours Manager Opérationnel dans la Protection Sociale - Lettre d'information Ucanss 0712 du 5 avril 2019

Retour sommaire

Maladie

Négociation conventionnelle syndicats médicaux/CNAM sur les assistants médicaux : ce sera aussi un pour deux médecins regroupés
12/04/19 - Lors de l'avant-dernière séance de négociations conventionnelles qui s'est déroulée mercredi 10 avril, la CNAM a quelque peu revu à la baisse ses exigences. Dans le projet d'avenant à la convention médicale, que « le Quotidien du médecin » a pu consulter, elle renonce à imposer un ratio d'un assistant médical pour trois médecins. L'Assurance maladie propose désormais de financer un assistant médical pour trois médecins regroupés mais aussi pour deux seulement, mais avec des objectifs rehaussés. Le schéma basé sur la patientèle cumulée, dit « populationnel », semble avoir été écarté. Cette condition de regroupement ne s'appliquerait pas aux médecins exerçant en zone sous-dense, ni à ceux prenant en charge plus de 1200 patients.
Les missions de l'assistant (tâches administratives, en lien avec le déroulé de la consultation ou d'organisation et de coordination) n'ont pas évolué par rapport à la précédente séance. L'assistant, qu'il ait plutôt un profil soignant ou administratif, devra avoir suivi une qualification professionnelle ad hoc dans les trois ans suivant son embauche. Le financement, dégressif mais pérenne, n'a pas bougé : 36 000 euros la première année, puis 27 000 euros et enfin 21 000 euros la troisième année et les suivantes. Il serait attribué par le biais du forfait structure – les montants étant divisés en fonction du nombre de médecins employeurs.
> Un assistant médical financé pour deux médecins ? La CNAM se range à l'idée - Lequotidiendumedecin.fr

Retour sommaire

Famille

APL : la réforme de calcul n'entrera pas en vigueur avant le dernier trimestre 2019
06/04/19 - Le ministère du Logement vient d'annoncer que la réforme du calcul des aides au logement, destinée à les adapter en temps réel aux revenus des bénéficiaires, et non plus en prenant en compte ceux d'il y a deux ans comme c'est le cas actuellement, n'entrera finalement pas en vigueur avant fin 2019. La mesure devait être mise en place au printemps. Il faudra finalement patienter. Le délai annoncé ne laissait pas suffisamment de temps à la branche Famille pour se préparer à ces changements. "C'est assez lourd, la CAF doit changer l'ensemble de ses calculs sur tous les allocataires" a expliqué le ministère à l'Afp. L'objectif du gouvernement avec ce changement de mode de calcul est de faire des économies substantielles. Le fait que la réforme ne s'applique pas tout de suite, évidemment, a des impacts budgétaires", a admis le ministère. Mais "il n'y a rien de nouveau : c'est la discussion budgétaire de décembre qui a acté les choses", a-t-il ajouté, renvoyant à un amendement adopté à l'époque par les parlementaires. Alors que le projet de budget prévoyait de baisser de 1,1 milliard d'euros celui du ministère du Logement, l'amendement en question, passé inaperçu à l'époque, lui accordait une rallonge de 660 millions d'euros pour compenser le changement de "calendrier" de la réforme.
6,5 millions de ménages perçoivent actuellement une aide personnalisée au logement. Elle a été revalorisée de 0,3 % au début de l'année, soit une augmentation inférieure au niveau d'inflation attendu (1,7 % selon les prévisions de la Banque de France)..
> Logement : la réforme de calcul des APL n'entrera pas en vigueur avant la fin 2019 - Europe 1 avcec Afp - 6 avril 2019

Retour sommaire

Risques professionnels

Enjeux et actions 2019 sur les cancers reconnus d'origine professionnelle. Le nouveau rapport de la branche Risques professionnels
11/04/19 - Selon Santé publique France, les expositions professionnelles seraient à l'origine de 5,7 % des cancers chez l'homme et 1 % des cancers chez la femme. Le nouveau rapport de l'Assurance maladie sur les risques professionnels, mis en ligne jeudi 11 avril 2019, révèle que, sur la période 2013-2017, plus de 50 000 maladies professionnelles ont été reconnues par an (liées majoritairement à des TMS) dont 1 800 cancers, liés à l'exposition à des produits toxiques sur les lieux de travail.
En 20 ans, le nombre total de cancer reconnus d'origine professionnelle a été multiplié par 3,6, passant de 540 cas en 1998 à 1 940 cas en 2017. Les cancers liés à l'amiante sont prépondérants (80 %). Les personnes les plus touchées sont les hommes retraités issus de la classe ouvrière qui habitent dans la moitié nord de la France.
Pourtant, ces maladies du travail restent encore trop souvent dans l'ombre : seul un cancer d'origine professionnelle sur cinq est reconnu comme tel par l'Assurance maladie, selon des chiffres présentés par la CNAM. Toutefois, la France est, avec l'Allemagne, l'un des deux pays qui reconnaît le plus de cancers professionnels en Europe selon Eurogip.
"La procédure ne peut être ouverte qu'à la demande du salarié exposé", souligne Marine Jeantet, directrice des risques professionnels. "Or de nombreux malades ignorent encore leurs droits tandis que d'autres sont découragés par la lourdeur des démarches administratives". Pour lutter contre ces non-recours, l'Assurance maladie souhaite mettre en place, dès 2019, des expérimentations concernant des contrôles médicaux réalisés par les médecins conseils de l'Assurance maladie et un dispositif d'aide à la déclaration des maladies professionnelles avec un accompagnement personnalisé de la déclaration.
L'impact financier de la prise en charge par la branche RP des cancers liés à l'activité professionnelle représente 1,2 milliard d'euros par an, à la charge des entreprises, principalement en lien avec des rentes viagères.
La prévention à l'exposition des risques chimiques reste l'une des principales priorités de la COG de la branche AT/MP 2018-2022 dans le cadre des plans nationaux en cours (plan cancer, plan national santé environnement, plan santé au travail). Elle s'inscrit dans le nouveau programme national de prévention « Risques Chimiques Pros » qui va être déployé en 2019. Pour permettre aux entreprises d'évaluer les risques liés aux produits chimiques et les inciter à investir dans des équipements qui protègent leurs salariés, l'Assurance maladie met à leur disposition l'outil SEIRICH, des fiches techniques d'aide au repérage et à la substitution des cancérigènes ainsi que des recommandations élaborées par les partenaires sociaux, et des aides financières.
> Santé travail : Enjeux et actions 2019 - cancers reconnus d'origine professionnelle : Évolution statistique, actions de prévention et d'accompagnement des salariés exposés - Avril 2019

Retour sommaire

 

ACTUALITÉS GÉNÉRALES
Actualité santé

Fonds CMU-C - Rapport 2018 sur la dépense moyenne des bénéficiaires de la CMU-C en 2016 et 2017
08/04/19 - Le Fonds CMU-C établit chaque année la dépense de CMU‑C par bénéficiaire pour l'année N‑1. Ce travail s'effectue à partir des données fournies par les différents organismes gestionnaires de la CMU‑C : caisses nationales de sécurité sociale (CNAM, CNDSSTI, CCMSA, régimes spéciaux) et OC (mutuelles, IP et sociétés d'assurance).
La dépense relative à la part complémentaire des frais de santé des bénéficiaires de la CMU-C est évaluée à 2,2 milliards d'euros en 2017, pour une moyenne annuelle de 5,48 millions de personnes couvertes. Ces effectifs sont stables entre 2016 et 2017 (- 0,1 %). La dépense est en baisse de 1,7 %.
Les trois grands régimes (CNAM, CNDSSTI et la CCMSA) ont géré les droits de 4,89 millions de bénéficiaires de la CMU-C, pour un montant total de dépense de 1,97 milliards d'euros. Le régime général affiche le coût moyen par bénéficiaire le plus élevé, de 410 €, le régime des indépendants et le régime agricole ont des coûts moyens plus rapprochés, respectivement de 333 € et de 345 €. Les organismes complémentaires ont géré 10,5 % des effectifs de la CMU-C, pour un montant total estimé à 219 millions d'euros (M€), avec un coût moyen évalué à 379 €. La part des sept régimes spéciaux impliqués est anecdotique.
Le Fonds CMU-C a opéré un suivi des dépenses avec la collaboration de douze caisses locales d'assurance maladie du régime général. La dépense remboursable moyenne (c'est-à-dire part obligatoire et ticket modérateur, hors dépassements) des bénéficiaires de la CMU-C est similaire à celle des personnes couvertes par un autre contrat de complémentaire santé.
Enfin, le Fonds CMU-C a opéré un rapprochement entre la CMU-C et la consommation de soins et biens médicaux en population générale sur une longue période, de 2005 à 2016. Les soins de ville constituent le premier poste financé par la CMU-C, avec les trois quarts de la dépense. Cette répartition entre soins de ville et hôpital est restée stable de 2005 à 2016. A contrario, pour l'assurance maladie de base, les soins hospitaliers occupent la première place, avec 55 % de la dépense totale (proportion régulière sur la période étudiée). Pour la part complémentaire, les changements sur les onze dernières années portent sur la baisse générale de la part des médicaments, l'augmentation du poids des soins dentaires pour la CMU-C (soins courants et soins prothétiques), et l'augmentation de la part des dispositifs médicaux pour la seule population générale.
> Le rapport 2018 du Fonds CMU-C sur la dépense moyenne des bénéficiaires de la CMU-C en 2016 et 2017 téléchargeable

Retour sommaire

Actualité sociale et économique

Grand Débat national : quelques enseignements de cet exercice inédit
09/04/19 - Pendant près de trois mois, les Français ont pu s'exprimer via de multiples canaux sur les thèmes qu'avait soumis à consultation le chef de l'Etat et sur beaucoup d'autres. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a tiré le rideau lundi 8 avril 2019 sur cet exercice inédit, en dégageant de premiers enseignements. Une baisse des impôts (la Tva en tête) assortie d'une plus grande justice fiscale, la volonté d'une république plus efficace, des services publics plus accessibles et simplifiés, un consensus autour de l'urgence climatique… telles sont, entre autres, les grandes tendances et propositions émanant des contributions du site internet dédié, des cahiers citoyens, des réunions d'initiative locale et des conférences citoyennes organisées dans le cadre du Grand Débat national.
Pour réduire le déficit public, trois quarts des personnes pensent qu'il faut avant tout baisser les dépenses, en priorité celles de l'État (à 56 %) loin devant  les dépenses sociales (16 %). Parmi les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée, les répondants citent en premier lieu la santé (27,8 %), devant l'aide aux personnes âgées (16,9 %), la lutte contre la pauvreté (8,1 %). "La thématique de la santé s'est invitée dans les questions que nous avions posées aux Français : l'accès à un médecin traitant, l'organisation, l'accès au tissu hospitalier", a souligné Édouard Philippe lors de la restitution. Autre donnée instructive : si une partie non négligeable des répondants sur internet se dit prête à accepter une augmentation du temps de travail (24 %) ou un recul de l'âge de la retraite (22 %) pour financer les dépenses sociales, plus de la moitié des participants préfère que l'accent soit mis sur une révision des conditions d'attribution de certaines aides sociales.
Quand les Français sont interrogés sur les améliorations à apporter au fonctionnement du service public, ils sont ainsi 86 % parmi les participants à la consultation sur Internet à considérer qu'il y a trop d'échelons administratifs en France, tandis que quasiment la moitié (49 %) assure avoir déjà renoncé à des droits et des allocations en raison de démarches administratives trop complexes. Constatant que le "service public est peu réactif et de moins au moins au service du public", les participants au Grand Débat ont exprimé le souhait d'être davantage accompagnés et écoutés, la numérisation ne devant pas supprimer le contact humain. La place du secteur privé dans la mise en œuvre du service public a été "très clivante". Edouard Philippe a insisté lors des conclusions du grand débat sur la nécessité de renforcer la présence des services publics dans les villes petites et moyennes et mettre plus de fonctionnaires face aux citoyens. La santé est le premier service public qui manque le plus aux Français, et le premier pour lequel ils seraient prêts à payer plus d'impôts.
Un grand bémol toutefois, les participants au grand débat étaient loin d'être représentatifs de la population française en général et des « gilets jaunes » en particulier. Et, le gouvernement le reconnaît lui-même, cette consultation n'a pas valeur de sondage. Une étude du Cevipof, réalisée sur plus de 200 débats dans le pays, a recensé près de deux tiers de diplômés de l'enseignement supérieur, une majorité de retraités et trois quarts de propriétaires !
> Retrouvez le discours du Premier ministre et les synthèses officielles du grand débat national

Dans son étude économique 2019 sur la France, l'OCDE encourage le gouvernement français à accélérer sur la voie des réformes
09/04/19 - Le hasard fait parfois bien les choses. Le Grand débat national est à peine terminé et le gouvernement n'a pas encore donné ses réponses que l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) présente mardi 9 avril sa dernière "Étude économique de la France" en remettant ses propositions au ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Comme tous les deux ans, l'institution décerne ses bons et mauvais points au gouvernement, en lui indiquant les efforts à mener.
Parmi les points positifs soulignés, l'ambitieux programme de réformes mené depuis le début du quinquennat devrait payer en offrant de meilleures perspectives à tous les Français. "Les mesures déjà prises pourraient relever le PIB par habitant de 3,2 % à un horizon de dix ans" et "bénéficieraient pour l'essentiel aux ménages à revenus moyens et à ceux relevant de la tranche inférieure", estiment ainsi les économistes de l'OCDE. La transformation du CICE en baisse de charges et la réponse apportée jusqu'à présent aux « gilets jaunes » vont dans le bon sens, à en croire l'OCDE. "Le gouvernement a abaissé les coûts de la main-d'oeuvre et augmenté la prime d'activité pour les personnes faiblement rémunérées, ce qui contribuera à l'amélioration de leurs situations sur le marché du travail et de leurs revenus disponibles", écrit l'institution basée à Paris. Elle se montre favorable à la mise en place de mesures visant à réduire le recours aux contrats courts, comme le gouvernement a l'intention de le faire. "Il faudrait augmenter le coût relatif des recrutements en contrats courts et réformer le système d'assurance chômage afin qu'il n'incite pas à enchaîner de façon récurrente les courtes périodes d'emploi et de chômage", défendent les experts.
Du côté des choses qui fâchent, l'OCDE met en avant le ralentissement de l'économie française. Les prévisions établies dans l'étude sont un taux de croissance modeste de 1,3 % en 2019-2020, "un niveau qui, en l'absence de nouvelles réformes, sera insuffisant pour entraîner une décrue rapide du chômage et une amélioration notable des finances publiques". Le rapport encourage le gouvernement à poursuivre sur la voie des réformes, tant celles déjà engagées par le gouvernement que celles recommandées par l'OCDE, dont les effets combinés pourraient entraîner une hausse du PIB par habitant de 5,1 % à l'horizon de dix ans. Ces réformes devraient favoriser une croissance plus inclusive. L'étude attire également l'attention sur divers risques à la baisse, notamment liés au ralentissement de l'activité mondiale ainsi qu'aux mouvements actuels de contestation sociale en France. Il est recommandé que les effets de redistribution soient une priorité des réformes économiques à venir. Dans ce sens, des efforts supplémentaires pourraient se révéler nécessaires pour que les réformes soient socialement mieux acceptées et que les politiques publiques soient mieux mises en œuvre. À cet égard, certaines mesures additionnelles examinées pourraient garantir une croissance plus forte, durable et inclusive.
L'étude souligne la nécessité d'un renforcement des compétences et de l'insertion dans l'emploi de la main-d'œuvre peu qualifiée. Pour cela, il faudrait améliorer la qualité du système éducatif, et adopter des réformes pour que des formations de qualité bénéficient à tous. Une meilleure qualité des dépenses publiques permettrait également d'améliorer le solde financier public et de dégager une marge de manœuvre budgétaire pour abaisser la fiscalité sur le travail. La dépense publique consacrée aux retraites est particulièrement élevée. Outre la retraite « par points » envisagée, qui offrira une meilleure transparence, il conviendra de prendre des mesures pour augmenter l'âge du départ effectif du marché du travail, recommande l'OFCE. En outre, un meilleur accès à des logements abordables, notamment dans les territoires dynamiques, doit permettre aux plus démunis de se loger décemment et de bénéficier de meilleures opportunités sociales et économiques.
> L'Étude économique 2019 de l'OCDE sur la France - La synthèse

Le programme de stabilité 2019-2022 dévoilé en Conseil des ministres le 10 avril 2019 avant transmission à la Commission Européenne
12/04/19 - Le programme de stabilité (PSTAB) et le programme national de réforme (PNR) ont été présentés en Conseil des ministres du 10 avril. Le PSTAB présente le cadrage économique et financier retenu par le gouvernement pour la période 2019-2022 (prévisions de croissance et trajectoire des finances publiques) tandis que le PNR présente la stratégie économique de réforme mise en œuvre par le gouvernement. Transmis chaque année au mois d'avril à la Commission européenne, le PSTAB donne lieu à une recommandation du Conseil au mois de juin ou juillet (suite à une proposition de la Commission), qui doit être prise en compte par les autorités nationales dans la construction du Projet de Loi de Finances. 
Le gouvernement table désormais sur une progression du PIB limitée à 1,4 % cette année - contre une croissance de 1,7 % prévue dans le budget - et s'attend à ce que l'économie française conserve ce rythme en 2020, 2021 et 2022. S'agissant des finances publiques, le programme de stabilité prévoit que leur déficit remontera cette année à 3,1 % du PIB, soit moins que les 3,2 % attendu depuis l'annonce en décembre de mesures d'urgence pour tenter de calmer le mouvement des « Gilets jaunes ». Après ce dérapage limité par rapport à ses engagements européens cette année, la France ramènerait son déficit public à 2,0 % du PIB en 2020. Le rétablissement des finances publiques serait toutefois plus lent qu'envisagé à l'échelle du quinquennat, avec un déficit anticipé à 1,2 % du PIB en 2022 et non plus à 0,3 %, comme prévu à l'automne dernier au moment du début des travaux sur la loi de finances 2019.
Le taux de chômage mesuré au sens du BIT est attendu à 8,3 % au quatrième trimestre 2020, contre 8,8 % fin 2018. Portée par le secteur privé, l'économie française va continuer à créer des emplois, même si le rythme ralentit. Grâce au relatif dynamisme des créations d'emplois et des salaires mais surtout aux mesures de soutien au pouvoir d'achat décidées en réaction au mouvement des « gilets jaunes », la consommation des ménages devrait rebondir cette année.
Quant au programme national de réforme, il présente une vision d'ensemble des chantiers engagés par le gouvernement pour transformer le modèle économique et social français et construire une croissance plus forte, plus juste et plus durable.
Une fois n'est pas coutume, le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) considère, dans son avis rendu mercredi 10 avril, que les prévisions de croissance, d'emploi et de masse salariale pour 2019, revues en baisse par rapport au projet de loi de finances voté fin 2018, sont "réalistes". "Les prévisions concernant l'inflation sont plausibles", ajoute-t-il. Quant aux nouvelles prévisions de croissance à l'horizon 2022, revues elles aussi à la baisse, il juge qu'elles constituent "une base raisonnable pour établir une trajectoire pluriannuelle de finances publiques". Ceci dit, l'avis des sages ne constitue pas tout à fait un blanc-seing pour le gouvernement. Les interrogations demeurent quant à la position de la France dans le cycle économique. En effet, plusieurs signes sont contradictoires. D'un côté, l'absence d'inflation fait penser que l'économie française tourne et tournera encore quelques années en sous-régime. Mais d'un autre côté, les difficultés de recrutement ressenties par les entreprises françaises sont très élevées et le taux d'utilisation des capacités de production est au plus haut. Ces indicateurs tendent à faire penser que l'économie est proche du surrégime. Le Haut conseil pointe donc cette « incertitude », sans toutefois accuser le gouvernement. Il souligne enfin que la baisse « sensiblement moindre » des déficits affichée par rapport au précédent programme de stabilité, "rend d'autant plus nécessaire un strict respect des objectifs de dépense publique".
Le quotidien Les Echos s'est intéressé aux effets de l'augmentation de la fiscalité sur les produits du tabac. Un euro de plus sur chaque paquet de cigarettes, ça rapporte gros. La hausse a permis de prélever 900 millions d'euros de plus en 2018, d'après les chiffres du programme de stabilité transmis par Bercy à Bruxelles. A l'automne 2017, dans le projet de budget de la Sécurité sociale, le gouvernement avait inscrit une recette supplémentaire de 510 millions d'euros sur l'année. La baisse des ventes a été sensible mais un peu moins forte qu'attendu. Au total, les taxes sur les tabacs ont rapporté près de 13 milliards d'euros (hors TVA) en 2018 contre 11,9 milliards en 2017.
> Le programme de stabilité et le programme national de réforme - Accès à la communication en Conseil des ministres du 10 avril 2019, au PSTAB 2019-2022, au PNR 2019 et à l'avis n° HCFP-2019-1 relatif aux prévisions macroéconomiques associées au programme de stabilité pour les années 2019 à 2022
> La hausse des taxes sur le tabac rapporte gros à l'Etat - Les Echos 12 avril 2019

Retour sommaire

TIC santé - e-administration - services publics

Mise en production de la nouvelle version du compte ameli Web « 2019-1 » 
09/04/19 - Une nouvelle version du compte ameli web a été mise en production mardi 9 avril 2019. Les nouveaux services offerts aux adhérents du compte ameli portent sur le changement de coordonnées bancaires (déjà ouvert sur l'application pour smartphone et tablette en décembre 2018), la demande de changement de nom d'usage (mariage, divorce,...), la demande de double rattachement (« Inscrire votre enfant sur la carte Vitale de l'autre parent »), une simplification du service de changement d'adresse postale (à l'instar de l'application mobile en fin d'année 2018), et la mise en place d'un nouveau motif de rendez-vous (« Demande de pension d'invalidité »).
Une nouvelle démarche met en avant le Dossier Médical Partagé (DMP) et permet de le promouvoir auprès des 30 millions d'adhérents du compte ameli. Enfin, signalons l'expérimentation, pour les assurées de la Caisse de Loire-Atlantique, d'un nouvel espace « maternité ». Grâce à un partenariat entre la Caisse et la start-up Félix Santé, lauréate du hackathon organisé par la CPAM en août 2018, les femmes enceintes gérées par la CPAM vont découvrir, dans leur compte ameli, ce nouveau service moderne et ergonomique. Vidéos, photographies, mises en page en « responsive », tout a été fait pour offrir à l'assurée un parcours maternité agréable et riche en conseils pratiques.

Retour sommaire

L'actualité des sites Internet et réseaux sociaux

Une version enrichie du portail mesdroitssociaux.gouv.fr
09/04/19 -Simulation de vos droits au RSA ou encore par exemple à la prime d'activité, démarches en ligne auprès de la CAF... Le portail mesdroitssociaux.gouv.fr qui est destiné à tous les assurés pour gérer l'ensemble de leurs prestations sociales (santé, famille, logement, solidarité, emploi, retraite) propose de nouvelles fonctionnalités dans sa version enrichie en ligne depuis le 14 mars 2019.
Il est maintenant possible d'utiliser le simulateur multi-prestations sans saisir ses identifiants FranceConnect, de visualiser ses droits à la prime d'activité pour les 12 derniers mois et de savoir si vous pouvez bénéficier de la bonification individuelle mise en place au 1er janvier 2019.
mesdroitssociaux.gouv.fr vous permet d'accéder de manière centralisée aux prestations dont vous bénéficiez, d'être informé par les organismes gestionnaires sur celles auxquelles vous êtes éligible, de simuler vos droits à certaines aides (APL, RSA, prime d'activité, AAH, CMU-C, ACS...), d'engager vos démarches en ligne auprès de la Caisse d'allocations familiales, l'Assurance retraite ou Pôle emploi, en vous connectant de manière sécurisée à FranceConnect.
> Le portail mesdroitssociaux.gouv.fr/

La nouvelle plateforme DoctoChrono vous propose un rendez-vous en ligne prioritaire moyennant finances
11/04/19 - "Une sorte de marché noir." C'est ainsi que le docteur Jérôme Marty, médecin généraliste et président de l'Union française pour une médecine libre – syndicat (UFML-S) qualifie l'activité de la société DoctoChrono dans un tweet publié le 5 avril 2019. Car celle-ci va plus loin que les simples plateformes de rendez-vous en ligne : elle propose, moyennant un paiement de 30 ou 40 euros, de trouver pour vous un rendez-vous prioritaire d'imagerie médicale (IRM, scanner, échographie) ou pour des spécialités sous tension (dermatologue, ophtalmologue, ORL, cardiologue…) dans les prochaines 48 heures. Ce service est déjà disponible à Paris, Marseille, Nice, Aix-en-Provence et en Île-de-France, rapporte Allodocteurs.fr.
Le docteur Marty craint que ce genre de procédé n'encourage une médecine à deux vitesses : "Ce service ne rend pas service. Il marchandise le soin, le rend inégalitaire et ouvre à des dérives", écrit-il en réponse à la discussion initiée par son premier tweet. En effet, si tous les patients aimeraient obtenir un rendez-vous le plus rapidement possible, seuls ceux qui ont les moyens d'ajouter 30 ou 40 euros – évidemment non remboursables par la sécurité sociale et les complémentaires santé – pourront s'offrir ce luxe. Il ne mâche pas ses mots et poursuit : "C'est dégueulasse, ça pue. Nous enquêtons, et appelons l'ensemble de la profession à réagir."
Pour le moment, aucun avis des autorités sanitaires ou du Défenseur des droits n'a été émis contre ce type de service.
La société a toutefois réagi dès vendredi, sur Twitter, en se décrivant comme "un nouveau service au croisement de la conciergerie médicale et des sites de prise de rendez-vous en ligne". Mais la colère de certains médecins dénonçant sur les réseaux sociaux une "marchandisation du soin" semble avoir eu, au moins temporairement, raison de cette offre, rapporte une dépêche TIC Santé. Ainsi, depuis le 9 avril, le site DoctoChrono affiche : "dans l'attente de l'étude des allégations sur l'activité de notre société, nous suspendons l'ensemble des services qu'elle propose ainsi que le fonctionnement du présent site".
L'UFML a fait rédiger par son avocat une plainte dénonçant des "atteintes à la déontologie médicale", transmise le 10 avril au CNOM pour qu'il se saisisse de l'affaire.
> Des médecins indignés contre l'achat de rdv médicaux prioritaires - Allodocteurs.fr 9 avril 2019
> Rendez-vous médicaux: DoctoChrono suspend ses services face à la colère de certains médecins - TIC Santé 11 avril 2019

Retour sommaire

Veille réglementaire

Sécurité sociale

  • Arrêté du 27 mars 2019 abrogeant l'arrêté du 29 août 1983 relatif à l'envoi des ordonnances aux organismes d'assurance maladie par les assurés sociaux, JO du 10/04/19
  • Décret n° 2019-312 du 11 avril 2019 révisant et complétant les tableaux de maladies professionnelles annexés au livre VII du code rural et de la pêche maritime, JO du 13/04/19
    Modification du tableau des maladies professionnelles n° 59 relatif aux hémopathies malignes provoquées par les pesticides précisant la prise en charge des lymphomes malins non Hodgkinien au titre des maladies professionnelles. 

Santé - social

  • Arrêté du 2 avril 2019 modifiant l'arrêté du 20 octobre 2010 fixant le modèle de la déclaration de participationau régime des prestations complémentaires de vieillesse des directeurs de laboratoires privés d'analyses médicales non médecins, JO du 10/04/19
  • Arrêté du 29 mars 2019 fixant, pour la période du 1er avril 2019 au 31 mars 2020, le gain annuel minimum susceptible d'être déclaré par les exploitants agricoles qui ont contracté une assurance complémentaire contre les accidents du travail et les maladies professionnelles, le gain forfaitaire annuel et le pourcentage de ce gain, mentionnés aux articles L. 752-5 et L. 752-6 du code rural et de la pêche maritime, JO du 10/04/19
  • Décision du 11 mars 2019 de l'UNCAM relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l'assurance maladie, JO du 11/04/19
  • Arrêté du 8 avril 2019 relatif à la composition et aux règles de fonctionnement du comité de suivi de la réforme « 100 % santé », JO du 12/04/19

Autres publications et informations retenues

Agenda

  • Vincent MAZAURIC, directeur général de la CNAF, avec la participation de Julien ORLANDINI, directeur de la Caf du Var, et d'Aude COURNEE, directrice du département maîtrise des risques et lutte contre la fraude de la CNAF, tiennent une conférence de presse, mardi 16 avril à 9h30 au siège de la Cnaf, à Paris. Elle portera sur la mise en œuvre du « droit à l'erreur » et sur les actions de prévention et de lutte contre la fraude dans les Caisses d'allocations familiales.

Statistiques - chiffres - classements - prix

  • Le préjudice financier lié à la fraude s'est élevé pour la branche famille à 304,6 M€ en 2018, selon des chiffres de la CNAF révélés par la lettre Protection Sociale Informations Nº 1164 (10 avril 2019). Un montant en hausse de 4,64 % par rapport à 2017, même si le nombre de fraudes enregistrées (44 897) a légèrement diminué (- 0,45 %). Ces cas ne représentent que 0,35 % des allocataires.
    Sur les 41 327 cas de fraude sanctionnés par les CAF en 2018, 67,57 % ont fait l'objet d'un versement de pénalités (19,35 M€), 27,94 % d'un simple avertissement et 4,48 % d'une poursuite pénale.
  • Le taux d'atteinte des objectifs en matière de maîtrise médicalisée s'est élevé à 65 % en 2018, selon les chiffres présentés fin mars au conseil de l'Uncam. La branche maladie devait réaliser 730 M€ d'économies l'an dernier. Au final, elle n'en a enregistré que 471 M€. Source PSI N° 1164.
  • Le ministère des Solidarités et de la Santé annonce la mise en place d'un tableau de bord destiné au suivi des résultats de la Stratégie nationale de santé 2018-2022. Celle-ci - prévue par l'article 1er de la loi du 26 janvier 2016 relative à la modernisation de notre système de santé - a été adoptée par le gouvernement à la fin de 2017. La DREES a été chargée de déterminer, à l'issue d'un processus de concertation avec les acteurs et autorités concernés (CNAM, ARS, Conférence nationale de santé, Haut conseil de la santé publique...), une batterie de vingt indicateurs significatifs. Ceux-ci couvrent les quatre axes de la stratégie nationale de santé. Le suivi de cette sélection restreinte d'indicateurs permettra à tous d'apprécier, de manière transparente, leurs évolutions, sur les axes prioritaires des politiques de santé. Le site dédié au suivi des indicateurs de la stratégie nationale de santé
  • Enquête "Besoins en Main-d'Œuvre des entreprises" (BMO) : Hausse de 14,8 % du nombre de projets de recrutement en 2019 - Pôle emploi 11 avril 2019
    Vers une année record l Les entreprises projettent 350 000 recrutements de plus qu'en 2018, selon l'enquête BMO. A 2,7 millions, le nombre d'embauches s'annonce au plus haut depuis une décennie. Faute de main-d'œuvre disponible, un projet sur deux sera toutefois difficile à concrétiser

Nominations - mouvements - récompenses - Indiscrétions - marchés - partenariats

  • Les comptes 2018 de l'ENIM, le régime de sécurité sociale des marins, sont certifiés, sans réserve, pour la première fois
    Le 29 mars 2019, les commissaires aux comptes ont rendu leur rapport sur la certification des comptes de l'Enim portant sur l'exercice 2018.
    Succès collectif pour les collaborateurs de l'ENIM, cette certification sans réserve signe l'aboutissement d'une politique de modernisation sans précédent du régime de sécurité sociale des marins. Menée depuis 2017 dans le cadre de la mise en œuvre d'une COG ambitieuse et exigeante, cette politique vise à rapprocher le fonctionnement du régime des marins des standards de la sécurité sociale par la mise en œuvre de chantiers structurants, parmi lesquels la rénovation de la politique de contrôle interne et de maîtrise des risques, la modernisation des processus et de leur pilotage, grâce à un management par projet ayant permis de décloisonner le fonctionnement de l'Enim. Communiqué de presse du 8 avril 2019
  • Présidence de Malakoff Médéric Humanis : Alain Gautron, Secrétaire général du SNFOCOS, succède à Frédéric Agenet
    Frédéric Agenet, qui a décidé de mettre fin à ses mandats, quitte la présidence de l'association sommitale MMH. Lui succède Alain Gautron (collège des salariés), élu lors du Conseil d'administration du 5 avril 2019. Le conseil a nommé Bernard Lemée vice-président de l'Association sommitale Malakoff Médéric Humanis, au titre du collège des employeurs. Précédemment, le conseil d'administration de la SGAM Malakoff Médéric Humanis avait nommé Jean du Rusquec, président, en remplacement de Bernard Lemée.

Projets de loi

  • Note de l'agence Nile sur le Projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé adopté en première lecture par l'Assemblée nationale le 26 mars 2019
    Le texte, qui comporte trois titres, a pour objectifs de rénover les parcours de formation et les carrières des professionnels de santé ; réorganiser l'offre de soins dans les territoires et développer l'exercice coordonné ; développer le numérique en santé. Finalement, les amendements sur la coercition à l'installation des médecins ou la création de terrains de stage en zone sous-dense pour les étudiants en médecine n'ont pas été adoptés. Cette note Nile, libre de droit, présente de façon claire et didactique les différentes mesures de ce projet de loi.
  • Le vote définitif de la loi Pacte est intervenu jeudi 11 avril à l'Assemblée nationale. Le dossier
    Si le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a pesé de tout son poids pour que les privatisations d'ADP et de la Française des jeux figurent bien dans son projet de loi Pacte, qui cristallisent aujourd'hui les critiques de l'opposition, le texte contient bien d'autres points, beaucoup plus importants aux yeux des chefs d'entreprise, de PME notamment. Certaines sont déjà entrées en vigueur comme la suppression du forfait social pour les entreprises de moins de 250 salariés, d'autres ne le seront que dans plusieurs mois. Citons le gel des seuils, qui sera effectif à compter du 1er janvier 2020, la simplification administrative apportée aux créateurs d'entreprises (suppression du stage préalable à l'installation, suppression de l'obligation d'avoir un compte bancaire séparé pour les micro-entrepreneurs jusqu'à un certain niveau de chiffre d'affaires, guichet unique qui permettra au créateur d'entreprise de faire toutes ses démarches administratives avant de lancer son projet sur un seul portail - il faudra attendre le 1er janvier 2021 pour que l'interface soit créée), la simplification de l'épargne retraite, ou encore le renforcement de la place des administrateurs salariés dans les conseils d'administration.

Les fraudes de la semaine

  • Le médecin aixois facturait des patients fantômes. Le généraliste aurait déclaré des milliers d'actes médicaux fictifs à la CPAM - La Provence 10 avril 2019
    En une journée de consultations à son cabinet ou à domicile, jour et nuit, le généraliste aixois de 53 ans soignait davantage de patients que ses confrères en une semaine ou un mois. "La moyenne des actes médicaux qu'il affirmait effectuer était tout simplement exceptionnelle... 143 fois supérieure à celle du département !", s'étouffe une source policière. Les questions posées par plusieurs assurés étonnés en consultant leurs relevés ont conduit l'organisme de santé à éplucher attentivement la comptabilité du praticien aixois. Une activité jugée "surhumaine" par la CPAM, qui a alors saisi le parquet d'Aix-en-Provence. On s'en doute : les fonctionnaires n'ont pas mis longtemps à percer un système de facturations de milliers de consultations fictives et d'actes majorés (de nuit, à domicile...). Une fraude sociale massive étalée sur deux bonnes années. Le montant du préjudice estimé est de près de 500 000 euros détournés en deux ans. Il sera prochainement convoqué devant un tribunal correctionnel. C'est quand même incroyable que le praticien ait pu agir ainsi pendant deux ans sans être détecté rapidement par le système.

Publications - revues

  • Le numéro 75 de Références CMU - avril 2019 - est en ligne
    D'aucuns pourraient se demander quelles améliorations apporte l'extension de la CMU-C aux personnes éligibles à l'ACS au 1er novembre 2019 alors que le "100 % Santé" bénéficiera à l'ensemble des personnes couvertes par un contrat responsable (et sachant que les contrats ACS aujourd'hui sont obligatoirement responsables). Les améliorations sont multiples et de différents ordres, explique la lettre dans sa "Une". On retrouve également les dernières données disponibles sur la CMU-C et de l'ACS à fin 2018. En 2018, dans le prolongement de la croissance du chômage un an plus tôt, les effectifs de la CMU-C ont repris leur évolution à la hausse pour l'ensemble des régimes de base. En fin d'exercice, le nombre de bénéficiaires de la CMU-C tous régimes confondus est évalué à 5,63 millions, en hausse de 1,8 %. La progression porte sur la métropole (+ 2,0 % contre + 0,1 % dans les DOM). Le nombre de bénéficiaires qui ont choisi un organisme complémentaire pour la gestion de leur CMU-C a diminué de 7,9 %. Parallèlement, 1,65 million de personnes ont obtenu une attestation ouvrant droit à l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS), soit 4,7 % de plus qu'en 2017. Selon les données disponibles au 16 février 2019, l'assiette de la taxe de solidarité additionnelle (TSA) s'élève à 37,4 milliards d'euros en 2018, en hausse de 1 % par rapport à 2017 (+ 386 millions d'euros). La hausse était de 1,3 % en 2017. Le produit de TSA s'élève à 4,95 milliards d'euros en hausse de 1,5 % par rapport à 2017. Cette croissance très faible se retrouve pour les contrats classiques responsables, qui ne progressent que de 1,1 %. A contrario, les contrats classiques non responsables enregistrent une hausse de 10,8 %. Le développement des surcomplémentaires à la suite du plafonnement de certains remboursements pourraient notamment expliquer cette hausse à deux chiffres. Cela dit, malgré cette forte progression, la part des contrats non responsables demeure pour l'instant très faible au sein du marché complémentaire. Ils représentaient à peine 4,3 % de l'assiette de la TSA et donc du chiffre d'affaire global de l'assurance santé. La lettre 75 à télécharger
  • « La Sécurité sociale, un autre modèle pour la gestion publique ? » - Sortie le 08 avril 2019 du numéro 54 de la revue REGARDS de l'EN3S
    Publiée deux fois par an par l'École nationale supérieure de Sécurité sociale (EN3S), la revue REGARDS apporte un éclairage sur des problématiques actuelles de protection sociale en donnant la parole aux experts, universitaires, hauts fonctionnaires et dirigeants de la protection sociale. Le 54e numéro est consacré au décryptage du modèle de gestion de la Sécurité sociale. Dans la période de contestations sociales que la France traverse, des problématiques centrales de finances publiques ont émergé au cœur du débat public. Elles questionnent notre système social et notre modèle économique. Ce nouveau numéro propose de s'interroger sur les particularités de la gestion de la Sécurité sociale, au regard d'autres services publics : qu'il s'agisse de ses finances (avec une loi de financement bien distincte), de ses grandes orientations (avec l'apport de la dimension paritaire) ou de son management au quotidien (avec préséance du droit privé).
    Grands témoins et dirigeants de la protection sociale, dont les directeurs généraux des caisses nationales de Sécurité sociale, donnent à voir les spécificités des activités, responsabilités, contraintes, les capacités d'innovation, ... d'un système méconnu, naturellement améliorable, mais qui peut inspirer les autres champs de l'action publique. Retrouvez la revue REGARDS n° 54 sur le site de l'École - 244  pages
  • « Vieillissement et territoires : Défis démographiques, enjeux démocratiques – Volume II » -
    Suite à la parution du premier volume de la revue de la CNAV Retraite et société « Vieillissement et territoires » en 2017, le Retraite et société nº 79 poursuit l'analyse des liens entre avancée en âge, lieux et citoyenneté. Centré sur l'adaptation des territoires, il étudie la coopération entre les différents acteurs (publics, privés, associatifs) concernés par le vieillissement.

Rapports - études - dossiers - avis - notes

  • Diminuer le reste à charge des personnes âgées dépendantes : c'est possible !
    Rapport d'information n° 428 (3 avril 2019) - par Bernard BONNE et Michelle MEUNIER de la MECSS et de la commission des affaires sociales du Sénat (voir lettre 837 pour l'examen en commission)
    Lire le rapport
  • Travailleurs des plateformes : liberté oui, protection aussi - Rapport de l'Institut Montaigne - avril 2019
    Dans un rapport publié jeudi 11 avril 2019, l'institut Montaigne estime qu'il faut enrichir les droits sociaux des travailleurs des plates-formes collaboratives. En parallèle, le « think tank » libéral cherche à éviter deux écueils : la requalification des emplois en salariat - ce serait la mort du modèle agile des plates-formes -, et la création d'un régime de protection sociale spécifique - une « fausse bonne idée », source de contentieux.
    Il est temps d'accepter que les travailleurs des plates-formes soient "de véritables indépendants qui ont néanmoins besoin de protections spécifiques", insiste l'institut Montaigne qui se dit convaincu que le régime de protection sociale doit être adapté pour permettre au travailleur de sélectionner les services auxquels il souhaite avoir droit (en mettant en place certaines obligations). Dans cette vision futuriste, la protection sociale correspond au travailleur, et non au contrat auquel il est lié. Le rapport propose une quinzaine de recommandations.
  • Le devenir des personnes sorties de contrat aidé. Une forte augmentation du taux de retour à l'emploi en 2017
    Les contrats aidés sont-ils "sans efficacité dans le temps" comme l'affirmait il y a peu de temps le Premier ministre ? Une étude DARES Résultats publiée le 9 avril 2019 semble indiquer le contraire. Ainsi, d'après ces données, en 2017, 72 % des personnes qui ont réalisé un contrat unique d'insertion dans le secteur marchand (CUI-CIE) déclarent être en emploi six mois après. Pour les personnes du secteur non marchand (CUI-CAE), la proportion est moins importante mais atteint quand même 49 %. Côté emploi d'avenir, le taux atteint 67 % pour le secteur marchand, et 58 % pour le secteur non marchand. Mais surtout, en 2017, le taux d'emploi des personnes sorties d'un contrat aidé a augmenté de plus de cinq points par rapport à 2016, insiste l'étude. L'accès à l'emploi durable est aussi plus fréquent : 61 % des sortants de CUI-CIE (+ 6 points) et 36 % pour les sortants de CUI-CAE (+ 9 points). Pour les sortants d'emplois d'avenir, cette proportion atteint 56 % dans le secteur marchand, soit + 23 points, et 44 % pour le secteur non marchand (+ 11 points). L'amélioration du marché du travail en 2017 est la principale explication à ces augmentations, avec 314 000 emplois créés.
  • La perte d'autonomie des personnes âgées à domicile - Quelles disparités entre départements ? - Les Dossiers de la DREES n° 34, 10 avril 2019.
    Grâce à l'enquête Vie quotidienne et santé (VQS) réalisée en 2014, la perte d'autonomie des personnes âgées vivant à domicile peut être comparée entre les départements français (hors Mayotte), pour divers indicateurs de limitations fonctionnelles, restrictions d'activité, ou recours à des aides professionnelles ou de l'entourage. Dans l'Ouest de la France (Bretagne, Pays de la Loire, Centre-Val de Loire), jusqu'aux départements de l'Ouest de l'Ile-de-France, les prévalences de la perte d'autonomie à domicile sont faibles. Elles s'accompagnent d'un faible recours à l'aide professionnelle et de l'entourage. À l'inverse, les départements ultra-marins, le nord et le nord-est de la France, et une grande partie de la moitié sud de la France combinent de fortes prévalences de la perte d'autonomie à domicile et un fort recours à l'aide. Les limitations cognitives sont plus fréquentes dans les départements du sud, alors que les prévalences des limitations physiques sont plus élevées dans le nord et le nord-est de la France.
    Ces disparités de besoins et de recours à l'aide peuvent être liées à l'offre proposée sur le territoire pour prendre en charge la perte d'autonomie. Les territoires où le taux d'équipement en établissements est faible ont une prévalence des incapacités à domicile forte. Les départements où l'aide professionnelle à domicile est importante sont aussi ceux où les besoins sont élevés.

Communiqués, points de vue, analyses politiques, faits divers, enquêtes

  • Le directeur général de la CAF 13 Jean-Pierre Soureillat est « pour un permis de louer et sans exception ! » - La Marseillaise 10 avril 2019
    La Caisse d'allocations familiales des Bouches-du-Rhône ne reste pas les bras ballants face aux marchands de sommeil qui se livrent à un véritable « détournement des allocations » logement. Dans une longue interview accordée à La Marseillaise, Jean-Pierre Soureillat ne mâche pas ses mots : "C'est tout simplement du commerce de chair humaine. Les marchands de sommeil prospèrent sur un marché de pénurie du parc social mais aussi sur la rupture du parcours résidentiel". Le directeur général revient sur le travail de fond dans la lutte contre l'habitat indécent, "un exercice compliqué" avec des chiffres guère reluisants... au regard de l'ampleur du phénomène. Ainsi, Jean-Pierre Soureillat prône le permis de louer. “Et si je peux donner mon opinion, qu'il soit sans exception”, conclut-il. Gardanne l'a décidé. Il sera mis en œuvre à Noailles en septembre. Châteaurenard l'a lancé en avril et c'est très positif car il y a la volonté politique, y compris sur la réhabilitation du foncier.
  • Start U up : la nouvelle offre de l'Urssaf Midi-Pyrénées - Communiqué du 10 avril 2019
    Le mercredi 10 avril, Jean Dokhelar, directeur de l'Urssaf Midi-Pyrénées a lancé officiellement la nouvelle offre d'accompagnement personnalisé des startups. Une initiative unique en France. Cette nouvelle offre co-conçue avec 4 incubateurs partenaires et des jeunes pousses répond aux besoins et usages identifiés des startups à savoir une plus grande personnalisation de la relation et des services sur mesure. Pour bénéficier de "Start U up", une convention de partenariat doit être signée entre l'Urssaf et l'incubateur qui joue le rôle de tiers de confiance. Le même jour ont été signées les premières conventions avec quatre acteurs régionaux de l'incubation : l'Ecole des Mines d'Albi-Carmaux, La Mêlée, Nubbo et Village by CA Toulouse. Ces structures pourront dès demain faire profiter les jeunes entreprises innovantes qu'elles accompagnent de l'offre évolutive qui sera, à l'issue d'une phase d'expérimentation et d'enrichissement, proposée à l'ensemble des structures d'accompagnement des startups de la région. Une application digitale en développement sera très prochainement intégrée à l'offre.

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 837 du 7 avril 2019

Retour sommaire


Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez-moi (gerard AT annuaire-secu.com)
Reproduction à but commercial ou professionnel interdite.

Gérer son abonnement (se désabonner ou modifier son adresse)